Citation de Georges Clémenceau pour Changer de Vie | Comment Echouer à Coup Sûr ?

Citation pour changer de vie de Georges Clémenceau : échouer, c'est abandonner avant d'avoir réussi

Cette semaine, intéressons-nous à l’échec (pour mieux l’éviter, assurément !) avec cette citation pour changer de vie de Georges Clémenceau.

Quand tu envisages de changer de vie, il est difficile de ne pas craindre d’échouer. C’est le cas d’ailleurs pour tout changement important, qui te fait sortir de ta zone de confort.

Mais faut-il ignorer cette réaction, ou au contraire en tenir compte dans tes décisions ?

Se fier à la citation de Georges Clémenceau

C’est une réaction qui me semble relativement saine, car il est toujours bon d’avoir conscience des risques. Mais qui ne doit évidemment pas te faire peur et t’empêcher de t’engager si tu es persuadé que c’est ce qu’il faut faire.

Ceux qui ont du mal à franchir le cap pourront trouver du courage dans cette citation de Georges Clémenceau :

Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi.

Georges Clémenceau

Je suis, a priori, assez d’accord avec « le Tigre« . Nous avons, en France, tendance à donner trop d’importance à l’échec, alors qu’il est souvent source d’apprentissage.

Et qu’il suffit donc souvent de se relever et de recommencer autant que nécessaire pour finir par atteindre son but.

Une ode à la persévérance, en quelque sorte. C’est une qualité à laquelle j’attache beaucoup d’importance. Et que j’essaie de cultiver dans mon actuel changement de vie.

Errare humanum est, perseverare diabolicum*

Mais cette citation de Clémenceau me laissait malgré tout jusqu’à récemment un goût amer en bouche… car on le sait par ailleurs, la persévérance peut-être « diabolique » si elle concerne l’erreur.

C’est une question que je me suis déjà souvent posée avec ce blog : comment trouver le bon dosage entre persévérer « intelligemment » et foncer trop longtemps la tête dans le mur ?

Lorsque mon trafic régresse ou ne progresse pas comme je l’espérais, dois-je redoubler d’efforts, ou me poser de saines questions sur mon positionnement ?

Lorsque peu de lecteurs choisissent de télécharger mon livre électronique, dois-je simplement mieux mettre en évidence les formulaires ? Ou me poser des questions de fond sur l’intérêt qu’il a pour eux ?

Faut-il être persuadé qu’absolument tout projet est voué à réussir ? Que ce n’est qu’une question de temps et de penser en être capable ? J’aimerais le penser, mais cela me semble assez peu probable

Avoir la lucidité de reconnaître qu’on s’est trompé et corriger le tir est selon moi une autre grande qualité indispensable aux entrepreneurs. Quitte à revoir son objectif.

Et j’ai réalisé il y a quelques semaines que ce n’était pas en contradiction avec la citation de Georges Clémenceau ! Car changer de cap ne veut pas dire abandonner. Mais simplement recommencer autrement, en tirant les leçons du passé.

Alors si toi aussi, tu as parfois l’impression d’échouer dans ton changement, persévère ! Mais pas sans te demander auparavant si tu ne devrais pas t’y prendre différemment. 🙂

Car il est tout aussi important de savoir faire preuve de capacité d’adaptation lorsque les circonstances échappent à ton contrôle.

Et toi, considères-tu en substance que « l’échec, c’est pour les faibles ? ». As-tu déjà rencontré ce dilemme entre persévérance et obstination ? Comment l’abordes-tu ? Je suis curieux de lire ton retour d’expérience dans les commentaires ! 👇

* : l’erreur est humaine, persévérer est diabolique

  • Merci pour cette citation ! Pour moi, l’échec est indispensable pour progresser. je peux dire que la persévérance est mon sujet du moment ! la persévérance avec beaucoup de travail et et de coeur (sentir profondément que l’on va dans la bonne direction) payent, on construit construit pas à pas et le projet prend forme. L’obstination pour moi peut payer mais ça me donne l’impression d’un gros coup que tu fais enfin mais tout peut dégringoler du jour au lendemain car les fondations ne sont pas solides.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Merci pour ce point de vue intéressant, @Priscille. Oui, l’échec peut aussi n’être qu’une étape intermédiaire sur la route du succès. Mais comme tu le dis, l’important est d’aller dans la bonne direction et la persévérance est alors la clé.

  • Antoine dit :

    Absolument d’accord avec cette citation, et même que l’échec fait partie de la réussite, c’est une certiture. 🙂
    Merci à toi !

  • Alexandre Willocquet dit :

    Je suis d’accord, @Antoine. Personnellement, je tire beaucoup de satisfaction quand j’arrive à faire de mes échecs des réussites. Et j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui n’abdiquent pas et finissent par arriver à leurs fins (coucou Joe Biden ! 😉).

  • Nicolas dit :

    C’est drôle de voir comment l’échec est perçu différemment en fonction de la culture dans laquelle on se trouve. L’esprit latin (français) semble le considérer comme rédhibitoire quand les anglosaxons le voient presque comme une preuve que l’on a essayé… Après c’est vrai qu’il faut savoir lâcher prise pour mieux reprendre après… Perso j’ai constaté que ça me réussissait bien !

  • Pierre Vancoilllié dit :

    Savoir si on doit persévérer ou changer de trajectoire, ça c’est une très bonne question à se poser… Je pense que l’énergie qu’on ressent en travaillant dans un domaine ou un autre est un excellent indicateur.
    Je ne considère pas que l’échec est pour les faibles (OK, sauf les échecs trop prévisibles et qui étaient facilement « évitables » :p), mais ce qui est sûr, c’est que persévérer alors qu’on n’obtient pas, pour l’instant, les résultats que l’on souhaite, est vraiment quelque chose de difficile !
    Merci pour cet article et ce blog, je trouve ça bien l’idée de détailler comme ça une citation, beau travail ! 🙂

  • Sophie dit :

    Alex, une citation qui me parle car elle parle d’abandonner trop tôt alors que le succès est peut-être au détour du virage.
    Mais ta remarque est pertinente. Je ne l’avais jamais vu sous cet angle.
    Il faut effectivement savoir ouvrir les yeux pour ne pas s’obstiner aveuglément. Savoir prendre un chemin différent quand celui que tu as pris t’écarte finalement de ton objectif ou t’empêche de l’atteindre. Prendre un nouveau chemin n’est pas nécessairement un abandon de tes rêves.
    Mon problème est davantage le suivant : je veux prendre tous les chemins à la fois et finalement, je n’avance vraiment sur aucun. Mais de temps en temps, j’ai tout de même un sursaut de lucidité ;-). Et le Miracle Morning auquel je m’essaie depuis deux mois n’y est pas étranger. Donc, tout va bien.

  • Virgo dit :

    Merci Alex, de cette citation un peu bateau reprise partout, je trouve que tu as su tirer une conclusion lucide et nuancée. Tout à fait d’accord sur le fait que la frontière est parfois mince entre persévérer et s’entêter et le plus dur est bien de savoir de quel côté de la limite on est. C’est sûrement ça le véritable succès 😉 Merci pour ton article et bonne continuation pour ton « changement de vie ».

  • Xavier dit :

    Merci pour cet article intéressant sur la persévérance.

  • Caroline dit :

    ah, mais je me pose les mêmes questions… je déteste abandonner ! qu’est-ce qui cloche pour que cela ne marche pas ? que dois-je réajuster ? combien de temps continuer mes habitudes si rien ne semble avancer ? je fais maintenant plus confiance à mes sensations, et aux point de douleurs que je ressens. Mon corps est devenu un très bon indicateur, sinon mon mental serait un vrai tortionnaire !

  • Alexandre Willocquet dit :

    C’est vrai, @Nicolas, mais la citation de Clémenceau peut aussi être vue comme une manière de « dédiaboliser l’échec » en considérant que seul l’abandon est un vrai échec !
    Merci beaucoup pour tes encouragements, @Pierre ! J’aime bien ta remarque sur l’énergie que l’on ressent. C’est vrai que des fois, si on s’écoutait un peu plus (son corps, son subsconscient), on se rendrait compte plus vite qu’on est dans le faux.
    Exactement, @Sophie, prendre un nouveau chemin peut être une façon intelligente de persévérer. Je pense que ça peut être bien aussi de « brainstormer » et emprunter plusieurs chemins pour tester. Mais à un moment, il faut finir par « converger ». 😉
    Merci beaucoup pour vos commentaires, @Virgo et @Xavier. Content que ça vous plaise !
    On est un peu fait du même bois, alors, @Caro ! Et merci pour ta suggestion intéressante de rester à l’écoute de son corps, elle rejoint un peu celle de @Pierre et je trouve ça intéressant !

  • Eric dit :

    Je suis entrepreneur dans le web et la chose que j’ai apprise c’est que la réussite provient de la multiplications des échecs. Plus j’ai entrepris, plus j’ai échoué mais plus j’ai réussis également. Selon moi, la peur de l’échec c’est au fond la peur de réussir.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Merci pour votre témoignage, @Eric. Réflexion très intéressante sur la peur de réussir, j’aime beaucoup, merci !

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