Citation de Marc Levy pour Changer de Vie | Qu’est-ce qui Donne un Sens à la Vie ?

Voici une citation pour changer de vie de Marc Levy qui m’a particulièrement plu. Parce que je trouve qu’elle amène à s’interroger sur la notion de « ligne d’arrivée ».

Un changement, c’est bien connu, ça consiste à passer d’un point A à un point B… La façon d’y arriver, qu’on peut appeler « chemin » ou « trajectoire », est tout à fait secondaire, n’est-ce pas ?

D’ailleurs, on la sous-traite souvent à un coach ou à un consultant (c’est dire ! 😉). Donc ça ne nous concerne pas directement, si ?

Si tu penses comme cela, tu risques bien de passer en fait à côté de l’essentiel… Car ce chemin, ce voyage, fait en réalité partie intégrante du changement.

C’est l’objet d’une citation de Marc Levy :

Ce n’est pas seulement l’endroit où l’on va qui donne un sens à la vie, mais aussi la façon dont on s’y rend.

Marc Levy

Je pourrais difficilement être plus d’accord avec ce romancier. Et il y a au moins 2 bonnes raisons à cela.

L’évidence de la citation de Marc Levy

D’abord, parce qu’un changement est pour moi absolument indissociable du cheminement parcouru. Peut-on sérieusement penser que si on pouvait nous téléporter au point B, nous nous y sentirions instantanément bien ? 🤔

On compare souvent la courbe d’un changement à la courbe du deuil, par exemple dans une citation d’Anatole France.

Même si tout le monde aimerait faire l’économie des différentes étapes du deuil, il n’est simplement pas pensable d’être dans l’acceptation sans être passé par la colère, la dépression…

Ton changement ne sera pas durablement installé si tu as brûlé les étapes ! Au mieux, tu feras « comme si ». Mais traverser les épreuves, comprendre ce que tu perds et ce que tu gagnes… c’est cela qui fera que tu pourras finalement apprécier la ligne d’arrivée ! 😌

Un changement important comme changer de vie nécessite une véritable évolution interne, dont tu ne peux pas faire l’économie.

A ce titre, oui, sans hésiter pour moi : la façon dont on voyage est aussi importante que l’endroit où l’on arrive. Et peut-être en fait même plus…

Le mirage du repos du guerrier

Car pour ne rien te cacher, je me pose ces temps-ci de plus en plus souvent la question suivante : et si la ligne d’arrivée n’était qu’un leurre ?

Je m’explique avec l’exemple de la retraite. L’injonction habituelle, c’est : « consacre-toi à ton travail jusqu’à la retraite. Ensuite, tu pourras profiter de la vie ! ».

Outre le fait que chacun ignore dans quel état de santé il arrivera à la retraite (s’il y arrive…), combien de personnes n’arrivent finalement jamais vraiment à « décrocher » ?

Nous connaissons tous des personnes qui ont pris une retraite bien méritée… mais qui ont replongé dans le travail (rémunéré ou bénévole) au bout d’un temps parfois très court ! 😅

Et quoi de vraiment surprenant là-dedans ? Si pendant plus de 40 ans, notre façon de nous rendre à la retraite a été de nous vouer corps et âme à notre métier… peut-on vraiment penser qu’on pourra s’arrêter de le faire sans ressentir un manque ?

Entendons-nous bien, je ne jette absolument pas la pierre à ces personnes ! Si elles en ont besoin pour apprécier leur retraite, c’est parfait. Je constate juste que l’on ne tient souvent pas en place, contrairement à ce que l’on a pu imaginer pendant des années.

Je me suis perdu en chemin

Et je pense que c’est pareil quand on veut changer de vie. On s’imagine, au départ, que ce n’est qu’une fois que l’on aura appris un nouveau métier, ou que l’on sera devenu rentier, qu’une vie radicalement différente pourra commencer.

Alors on s’investit à 200% dans sa formation, dans sa nouvelle activité… parce que le meilleur est forcément devant nous ! Quitte à oublier les raisons qui nous ont poussé à changer.

Au bout d’environ 6 mois de blogging, j’ai ressenti un véritable « trou d’air » : un manque de motivation qui s’alimentait sûrement du manque de résultats, mais aussi d’un rythme de travail inadapté. 😩

Pour mettre toutes les chances de mon côté, je m’impliquais beaucoup dans mon projet. Le confinement aidant, il n’a pas été très difficile d’y travailler 7 jours sur 7. Sans vraiment prendre de vacances pendant plus de 6 mois.

Tu me diras que ça n’a rien d’extraordinaire… malheureusement, non, en effet. Mais l’une des raisons qui m’ont poussé à abandonner mon poste précédent, c’était précisément d’améliorer ma qualité de vie immédiate ! Et je l’avais allègrement piétinée… 😥

Je suis intimement persuadé que si c’est à ce prix que j’arrive à réaliser mon rêve, devenir un infopreneur à succès qui peut vivre (et travailler) partout sur la planète… alors je continuerai à travailler au même rythme une fois mon but atteint !

Pense à profiter du voyage !

Le chemin donne du sens à la vie, et je pense qu’il façonne fortement la ligne d’arrivée. Qui ne sera d’ailleurs au mieux qu’un état transitoire. Car nous ne sommes, à l’évidence, pas faits pour rester à l’arrêt.

Par ailleurs, comme t’y invite la citation de Jimmy Dean, rester capable de changer de chemin en fonction des circonstances est parfois la seule façon d’arriver à destination.

Alors, oui, il vaut mieux profiter du voyage, de l’instant présent. Plutôt que de le sacrifier au profit d’un avenir radieux qui n’existera probablement jamais dans le cas contraire…

Et parce qu’un autre voyage succèdera probablement à celui-ci. Pour ma part, j’essaie donc de ralentir ma vie. D’équilibrer chaque journée pour nourrir chacune de ses dimensions (physique, émotionnelle, mentale, spirituelle).

D’une certaine façon, j’essaie de vivre chaque journée comme si c’était la dernière. En profiter, bien sûr. Mais aussi être au contact de ceux qui me sont chers. Et faire quelque chose d’utile pour la communauté.

De ton côté, quelle importance apportes-tu au cheminement ? Es-tu focalisé sur celui que tu veux devenir, ou arrives-tu à apprécier chaque petit pas dans cette direction ? Partage ton avis dans les commentaires ! 👇