Je ne Sais pas Quoi Faire de ma Vie : Comment Rebondir Avec ces 7 (+1) Astuces ?

Homme désemparé, se disant Je ne sais pas quoi faire de ma vie
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Toi aussi, tu t’es déjà dit : « Je ne sais pas quoi faire de ma vie » ? Si c’est le cas, sache que tu n’es pas seul au milieu du désert !

Peut-être parce qu’aujourd’hui, peu nombreux sont ceux qui ont envie d’exercer le même métier toute leur vie.

Car tout bien considéré, cette constatation pourrait tout aussi bien être : « Je ne sais pas quoi faire de ma vie professionnelle« , non ?

A une époque où l’on aspire à travailler pour vivre (et non plus vivre pour travailler), il y a quelque chose de paradoxal à constater qu’on résume encore souvent notre vie à notre évolution professionnelle…

Cela étant dit, j’ai une bonne nouvelle pour toi : même si c’est fréquent, il n’y a aucune fatalité à accepter cette idée souvent dérangeante.

Ou il existe en tous cas des solutions pour savoir quoi faire de sa vie.

Voyons d’abord brièvement ce qui est à l’origine de ce mal-être. Je te proposerai ensuite d’envisager de voir les choses sous un angle différent : et si c’était une chance ?

Enfin, je partagerai avec toi 7 (+1) astuces pour ne plus te dire « Je sais pas quoi faire de ma vie ». Mais pour au contraire savoir exactement ce que tu dois faire pour être en accord avec toi-même !

Ce programme te plaît ? Super, alors cherchons ensemble à trouver un but à ta vie 🙂

Pourquoi ne sait-on pas que faire de sa vie ?

Une incertitude trans-générationnelle

En réalité, ce problème, si c’en est vraiment un, concerne de très nombreuses personnes. De toutes les tranches d’âges ! Bon, d’accord, peut-être pas les jeunes enfants ! 😉

Un jeune étudiant peut être désemparé au moment de décider de son orientation l’année après le bac : études traditionnelles, ou école par alternance ? Ou au moment de valoriser son diplôme durement acquis.

Bien sûr, l’approche de la mi-carrière est propice aux bilans, qui peuvent révéler un manque de motivation pour son métier actuel. J’en suis un bon exemple ! 😉

Enfin, à l’approche de la retraite, il n’est pas si rare de voir des personnes constater avec effroi qu’elles vont devoir trouver un autre projet que leur évolution de carrière. Ce qui amène sensiblement les mêmes interrogations : que faire de ma vie ?

Le point commun à toutes ces situations, des jeunes aux pré-retraités, c’est que l’incertitude pointe son nez et nous oblige alors à envisager différentes options.

Non pas qu’elle soit elle-même perçue comme un problème ! A vrai dire, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre de la distance avec la sécurité d’une « trajectoire de carrière » dans une seule entreprise.

En effet, les entreprises nous le rendent bien en la garantissant de plus en plus rarement ! Même pour les cadres d’entreprise. C’est d’ailleurs pour moi l’un des dangers qui les guettent.

Trouver sa raison d’être

Mais devant ce questionnement interne, il est fréquent de réaliser qu’on a bien du mal à se dire « J’ai réussi ma vie ».

De se sentir l’esprit embrumé en envisageant son avenir professionnel, et peut-être même déjà pas à sa place aujourd’hui. Voire de sentir confusément qu’il manque quelque chose dans sa vie…

Ce qui est en jeu ici, avant de trouver ton what (quoi), c’est de comprendre ton why (pourquoi). Celui qui donne du sens à ta vie.

Car derrière l’interrogation, « que faire de sa vie », il y a souvent le sentiment de ne pas être assez utile.

Soudain, tu réalises que tu voudrais apporter une plus grande différence dans le monde. Une contribution significative au bien-être collectif, pourquoi pas ?

Avoir un vrai impact !

Et crois-moi, lorsque tu as compris ça, cet objectif devient en fait un vrai devoir ! Et la question que tu te poses devient : « que dois-je faire de ma vie ? ».

Tu as la sensation d’être enfermé dans un poste qui ne te correspond plus. Et qui ne t’a peut-être jamais vraiment plu. Mais que la pression sociale t’a fait accepter jusqu’ici.

Après tout, lorsqu’on te demande « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? », on s’attend à ce que tu mettes en avant ton métier, pas vrai ? Autant qu’il corresponde aux attentes de tes interlocuteurs…

Ainsi, tu n’es plus motivé par ton travail, tu as envie de changement ? Mais de changer pour quoi ?

Si tu n’es plus en phase avec les valeurs et la stratégie de ton entreprise, il te faut peut-être envisager l’alternance vers un autre employeur.

Mais si c’est le contenu même de ton poste que tu ne peux plus voir en peinture, la solution est sûrement plutôt de changer de métier à travers une reconversion professionnelle.

C’est une démarche dans l’air du temps, qui concerne aussi les cadres comme je l’explique dans mon article sur la reconversion des ingénieurs. Et qu’il vaut mieux entamer de façon proactive, sans attendre le burn-out !

Envisager plusieurs pistes

Homme se demandant que faire dans sa vie devant plusieurs portes représentant plusieurs pistes
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Au fait, ne pas savoir quoi faire de sa vie, est-ce forcément un projet professionnel ?

Comme je le soulignais, il est encore fréquent de se définir par son métier.

Et il peut donc sembler logique de considérer qu’il est en cause si on ne se sent pas à sa place. Mais le but de ta vie est-il vraiment intimement lié à ton travail ?

Par ailleurs, que la réponse vienne de ton travail ou non, attention aux conclusions hâtives !

En effet, il est fréquent de considérer que l’herbe est forcément plus verte ailleurs. Et nous avons de plus en plus la bougeotte, en carrière comme en couple…

Pourtant la fidélité a encore quelques vertus ! A fuir trop rapidement vers un autre (employeur, partenaire), on court le risque de reproduire les mêmes erreurs.

Et de finir par réaliser qu’on avait mal cerné le problème, et qu’on a donc apporté une mauvaise solution. C’est le leçon que partage Simon avec toi dans cet entretien.

Dernier élément de réflexion que je te soumets : es-tu si sûr qu’il te faille trouver un seul but dans ta vie ? Ton malaise ne pourrait-il pas justement provenir d’un manque d’équilibre entre tes différents rôles ?

Sans vouloir transformer chaque personne en slasheur, tu as tout à fait le droit d’avoir plusieurs besoins différents à (mieux) satisfaire. Le sport étant de les identifier !

Tu le vois, les questions à se poser sont nombreuses et importantes. Et nous n’avons fait qu’effleurer ce sujet, j’y reviens dans un instant ! 😉

 

Je ne sais pas quoi faire de ma vie : et si c’était une chance ?

Ainsi, tu veux donner plus de sens à ta vie, et tu sens que ça passe par de grands changements ? Mais comment faire pour changer ? C’est difficile et ça peut effrayer…

Si ta vie actuelle ne te convient plus, tu auras moins de mal à la laisser derrière toi, c’est déjà un bon point. Mais tu auras probablement quand même peur de l’échec. Surtout si tu considères que jusqu’à maintenant, ta vie en est un…

Le premier objectif à te fixer, le plus important, c’est de réaliser qu’il n’en est probablement rien ! Tu ne dois pas avoir honte de chercher un but à ta vie. De TE chercher.

Qui a dit que nous devrions tous avoir une certitude chevillée au corps ? La vérité, c’est que bien peu de gens savent quoi faire de leur vie. Et tu n’as donc aucun reproche à te faire !

Au contraire, tu devrais te réjouir d’avoir cette lucidité, d’avoir réalisé à temps qu’il manquait quelque chose dans ta vie. D’être déterminé à dresser un état des lieux et à t’engager sur un nouveau chemin.

Et d’avoir le courage de changer de vie. Pourquoi ne pas plutôt accepter cette envie de changement et t’en féliciter ? Nombreux sont ceux qui se contenteront de remords au crépuscule de leur vie…

Dis-toi que ne pas savoir que faire de sa vie, c’est en fait une chance extraordinaire. Celle de partir en voyage à l’exploration de toi-même, à la recherche d’une nouvelle source de motivation, la plus durable possible ! C’est une occasion unique de reprendre sa vie en main 🙂

Que faire quand on ne sait pas quoi faire de sa vie ?

OK. Tu as mieux compris pourquoi tu te sentais dans cette impasse et tu es prêt à accepter que c’est finalement peut-être une bonne chose. C’est un bon début 🙂

Mais tu vas me dire : c’est super, mais qu’est-ce que je fais maintenant ? Excellente question !

Je t’ai promis de partager avec toi 7 conseils (+ 1 proposition), qui ont le pouvoir de transformer cette frustration en grande aventure. Il est temps de tenir cet engagement !

Une dernière chose avant de lever le voile : ces recommandations tirent leur puissance de leur mise en application.

Si tu te contentes de les parcourir, tu n’en retireras probablement pas grand’ chose.

Mais si tu prends simplement le temps d’y réfléchir, tu pourrais bien identifier rapidement 2 ou 3 pépites dans ton cas personnel.

Et si tu t’engages à tous les appliquer concrètement, tu te donneras enfin les moyens de savoir quoi faire dans ta vie sans y passer des années !

1. Apprendre à se connaître

Donc, tu veux trouver un but dans la vie. Ou des buts.

Cela passe par un processus d’exploration de tes priorités. Et pour t’attaquer à celles-ci, il est très puissant d’établir un inventaire de ce qui te caractérise, au plus profond de toi :

  • identifie les principaux rôles que tu occupes, sans en occulter aucun (enfant / frère ou sœur / conjoint / parent / expert / manager / membre d’une association…). Pour chacun, nomme les 2 ou 3 besoins principaux que tu as
  • liste les valeurs qui t’animent, celles à la lumière desquelles tu évalues les décisions les plus importantes de ta vie. 4 à 6 valeurs est un bon départ. As-tu soif de liberté ? Es-tu épris de courage ? En prendre conscience peut considérablement simplifier tes futurs choix
  • résume tes compétences les plus fondamentales. Au besoin, cela peut passer par un bilan professionnel (par exemple un bilan de compétences). Mais tu peux aussi établir la liste de toutes les formations que tu as suivies. Ou interroger ton entourage pour obtenir un retour complet sur tes forces et tes faiblesses (en passant idéalement par un questionnaire 360°)
  • cherche à exprimer ton « pourquoi ? » de la façon la plus claire possible. Cher à Simon Sinek, ce pourquoi est ce qui te pousse à faire les choses, ce qui fait ta différence par rapport à tes concurrents. Si tu n’as pas déjà vu cette vidéo, elle vaut le détour :

Certaines de ces questions te dérangent ? C’est excellent ! Cela signifie que tu es sur la bonne piste et tu as le droit de les creuser en priorité ! C’est à ce prix que tu pourras définir ton projet de vie, et idéalement trouver ton ikigai, qui est le point de rencontre de ce :

  • pour quoi tu es (ou peux être) payé
  • dont le monde a besoin
  • dans quoi tu es doué (dans quel domaine tu as des compétences, un know how)
  • que tu aimes faire

Mais tu te demandes comment savoir ce que tu aimes faire ? Merci pour la transition 😉

2. Trouver une source de motivation

Car oui, tant qu’à faire, tu veux ne plus jamais penser « je m’ennuie au travail« . Il faut donc chercher un objectif qui te fasse vibrer !

Et si tu te dis en ce moment « je ne sais pas quoi faire comme métier », pas de panique ! Il existe plusieurs solutions pour mettre noir sur blanc ce qui te motive :

  • Si ton emploi actuel ne te satisfait pas, demande-toi pourquoi. Sérieusement. Il est parfois plus important de savoir ce que l’on ne veut plus faire que ce que l’on veut faire !
  • A contrario, quels sont les secteurs d’activité qui t’attirent aujourd’hui ?
  • Quelles sont tes envies professionnelles ? A partir de ce jour, je t’encourage à te demander sans cesse ce que tu veux. Et si tu es comme la majorité des personnes, c’est quelque chose que tu ne fais plus spontanément.

L’objectif derrière tout cela, c’est de laisser de l’espace à la passion dans ta vie. Mais peut-être fais-tu partie de ceux qui ne considèrent pas avoir de passion au sens propre du terme ? Aucun souci, on se contentera de tes centres d’intérêt 😉 Ecoute ton intuition !

Si tu veux te lever l’esprit plein d’entrain le matin (ce qui est une bonne définition de l’ikigai), il faut que ton activité corresponde à ce que tu aimes faire. Ce n’est pas négociable.

A l’issue de ces deux premiers conseils, tu penses peut-être encore « je ne sais pas quoi faire »… Mais tu sais au moins ce qui fera que tu auras réussi, que tu t’écrieras, tel Droopy : « You know what ? I’m happy ! » 😉 Et ça, c’est un pas de géant !

« You know what ? I’m happy » (Droopy, Tex Avery)

3. S’appuyer sur le passé

Ah, le passé… on te dit souvent de le mettre de côté, de prendre de la distance, et voilà que je te conseille d’y réfléchir ? Soyons clairs, il ne s’agit pas d’en rester prisonnier ou de le ressasser constamment !

Non, il s’agit juste de ne pas réinventer la roue et de ne pas commettre les mêmes erreurs. Une fois que tu en auras tiré les leçons, tu pourras le laisser derrière toi et regarder vers l’avenir, promis 🙂

Il se peut que tu aies toujours du mal à identifier tes motivations profondes. Il peut alors être utile de se remémorer celles qui t’animaient quand tu étais plus jeune, avant le bac.

Rêvais-tu d’occuper un emploi particulier ? De te lancer dans des études atypiques ? Peut-être de développer un talent artistique ? Ou de te lancer professionnellement dans un sport ?

Si tu ne t’en souviens plus bien, tes parents ou tes frères et sœurs pourraient être de bon conseil !

Peut-être n’aimes-tu pas trop déterrer le passé car tu considères y avoir fait de nombreuses erreurs ? Parfait ! Note-les soigneusement. Cela t’évitera de les répéter inconsciemment.

Enfin, je ne parle pas de ton seul passé, mais de celui de l’Humanité ! Bon, c’est peut-être un peu trop grandiloquent 😉

Mais l’idée ici, c’est que tu peux probablement t’inspirer de la réussite d’autres personnes. Rien de plus facile aujourd’hui que de trouver des interviews, des témoignages ou des biographies, en livres voire en vidéos.

Ou même simplement des citations pour changer de vie. S’il y en a qui résonnent particulièrement en toi, c’est probablement une direction à creuser !

4. Prendre du recul

Tu te demandes « Que vais-je faire de ma vie ? », mais cela ne signifie pas pour autant que tu n’es pas déjà bien occupé… Et il n’est peut-être pas facile de trouver ta raison d’être au milieu du maelstrom de tes activités quotidiennes !

Parfois, pour avoir l’illumination, il faut changer de point de vue. Après tout, Einstein ne disait-il pas ?

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »

Il existe plein de façons de prendre de la distance avec tes habitudes, des plus simples aux plus radicales. Il y en a forcément une qui te permettra de réfléchir sereinement à ta motivation ultime :

  • S’écouter davantage grâce à la relaxation ou à la méditation
  • Prendre du temps pour soi à travers un congé sabbatique
  • Se confronter à l’inconnu en se lançant un pari, par exemple en partant pour un Tour du Monde
  • Pratiquer la visualisation : il peut être particulièrement révélateur de se demander ce que l’on ferait s’il ne nous restait qu’un an à vivre. Ou de réfléchir à ce que l’on voudrait que nos proches disent de nous le jour de nos funérailles

Bien sûr, la visualisation peut aussi être beaucoup plus positive 😀

J’ai moi-même établi une vision inspirante qui me motive à changer de vie. Mais se placer dans ces situations douloureuses peut générer un sentiment d’urgence qui lèvera tes blocages.

Quelle que soit la solution qui te convient, il faut être prêt à te laisser du temps (pas trop) pour trouver ta voie. Peut-être seras-tu chanceux et mettras-tu le doigt sur ton ikigai lors d’une promenade dans un parc. Mais peut-être te sera-t-il nécessaire de prendre davantage de recul pour faire le bilan, pour ouvrir ton esprit.

5. Gérer son entourage

Entourage prompt à donner des conseils
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Nous l’avons vu tout à l’heure, ton entourage peut être de bon conseil pour mieux te connaître, pour renouer avec tes rêves d’enfance. Mais les conseils en tous genres, ton entourage n’en est généralement pas avare, n’est-ce pas ? 😉

Et lorsque l’on se cherche, on n’a pas forcément envie de s’entendre dire – de façon plus ou moins péremptoire – que faire de sa vie

Après tout, une partie du mal-être actuel est peut-être déjà liée à la pression sociale, qui nous a fait choisir un chemin par défaut quand nous étions enfants :

  • « privilégie la voie classique plutôt que la formation par alternance ! »
  • « passe ton bac d’abord ! »
  • « commence par finir tes études ! »
  • « si tu as les moyens d’être diplômé d’une grande école, c’est l’assurance d’une bonne situation ! »

Ce message te rappelle peut-être quelque chose ? 😉 Par peur du regard des autres, voire pour faire plaisir à ceux qui nous sont chers, nous faisons souvent les choix les plus « raisonnables ». Comme je te l’ai déjà conseillé, il faut éviter de reproduire deux fois les mêmes erreurs !

La vérité, c’est que si on peut avoir envie de revenir à soi pour prendre du recul, de s’isoler par moments, il ne faut pas rester seul dans son coin. Mais pour autant, il ne faut pas forcément écouter tous les messages des autres !

Tu as sûrement besoin de soutien plus que de conseils. Voire idéalement de quelqu’un qui t’aide à te poser les bonnes questions. Mais tout ne monde ne peut pas s’improviser coach…

Moralité : résiste à la tentation de vivre en ermite, cherche le soutien de personnes bienveillantes… mais ne tiens pas trop compte de leur avis. Et fuis de façon catégorique toute personne toxique qui ne croit pas en toi et te tire vers le bas !

6. Passer à l’action

Quand tu auras pris le recul nécessaire, il faudra savoir te mettre en mouvement. Car le danger, c’est de ne jamais penser être prêt, d’attendre toujours le « moment idéal »…

Or il faut oser vivre sa vie comme on le veut vraiment, une fois qu’on l’a identifié.

Le mieux, c’est de considérer que tu vas y aller par étapes, un pas après l’autre. Si tu as déjà visualisé clairement ton point d’arrivée, c’est super. Si c’est encore flou et que cela fait longtemps que tu y travailles, donne-toi les moyens d’y voir mieux en prenant les devants.

Parfois, il s’agira simplement d’être à l’affût des opportunités que la vie te tend. Pourquoi ne pas simplement apprendre une langue qui te plait et pourrait t’être utile par la suite ?

D’autres fois, ce sera à toi de prendre l’initiative et de faire des paris. Tu pourras par exemple mobiliser ton CPF (compte personnel de formation) pour entreprendre de nouvelles formations pour réussir ta reconversion !

Est-ce que ce n’est pas prendre des risques ? Si, bien sûr… Mais c’est aussi comme ça que l’on progresse vers son but. Et mon dernier conseil peut sensiblement limiter ces risques.

7. Expérimenter

Si tu continues à penser « je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie », décide d’essayer concrètement différentes choses pour trouver ta voie professionnelle.

Fais preuve de curiosité et teste-toi à tout ce qui a retenu ton attention. Tous les projets orientés autour de quelque chose qui te passionne. Vois-le comme une période d’essai qui n’engage à rien, teste différents métiers.

Tu trouveras de nombreuses offres d’emplois via des moteurs de recherche spécifiques comme Jooble.

Pourquoi ne pas expérimenter de nouvelles façons de travailler, un nouveau domaine ? Si tu étais salarié d’un grand groupe, il est peut-être temps de découvrir une start-up. Ou encore de te lancer en freelance. Voire de t’essayer à l’entrepreneuriat !

C’est la grande force de la formation en alternance, malheureusement encore trop peu considérée et valorisée en France. Elle permet d’acquérir une expérience précieuse tout en validant son intérêt pour un emploi. Au bout d’une seule année, il est possible de dire avec beaucoup plus de certitude si ce nouveau métier nous fait vibrer ou non.

Dans cette découverte, une seule règle : n’oublie pas que tu veux désormais vivre passionnément ! Si tu réalises que ce n’est pas le cas, passe vite au projet suivant, sans aucun regret. Et jusqu’à ce que tu aies un coup de foudre parmi les métiers auxquels tu as pensé ! 😉

7+1. Se faire accompagner

Les conseils précédents constituent l’essence même de ce qui permet de savoir que faire de sa vie.

Mais comme je te le disais en préambule, savoir c’est bien, faire, c’est mieux ! Il s’agit de concrétiser et on ne va pas se mentir… c’est là que la plupart des gens échouent.

Il peut y avoir plein de raisons à ça. Mais de par mon expérience, on reste souvent paralysé par les risques qu’un tel changement représente. On a peur de l’échec.

Et on pense qu’on ne peut pas se permettre d’y consacrer trop de temps.

Si tu es dans cette situation et que tu sais au fond de toi que tu voudrais changer de vie, mais que tu ne le feras probablement pas… j’ai une proposition à te faire !

Que dirais-tu de gagner sur les 3 tableaux précédents (risques, peur de l’échec, temps) en bénéficiant de mon expérience ?

Et si je t’accompagnais pas à pas pour établir le plan d’action détaillé qui te permettra de déterminer qui tu veux devenir, puis comment t’y prendre ?

Tu sens que c’est l’aide qu’il te faut pour enfin changer ta vie ? 🤩 Alors je te propose de cliquer sur le bouton ci-dessous pour :

 

Je ne sais pas quoi faire comme métier : que retenir ?

Si tu penses fréquemment « je ne sais plus quoi faire de ma vie », tu cherches probablement à trouver ta raison d’être.

Cette quête de sens est généralement douloureuse. Je ne comprends que trop bien, c’est ce qui m’a poussé à mettre de la distance à travers un congé sabbatique 

Heureusement, il est possible d’en sortir en appliquant les 7 astuces que j’ai partagées avec toi dans cet article.

Je ne te garantis pas qu’elles te diront exactement que faire de ta vie. Mais en les appliquant tu te diras : « Je sais exactement ce que je vais faire ! » pour l’identifier.

Ça fait toute la différence et tu comprendras alors pourquoi je prétends que c’est une chance de ressentir cette envie de changement. En osant la concrétiser, tu prendras des risques. Mais tu te donneras les moyens de trouver ta place, d’être enfin en accord avec toi-même.

C’est vrai, certaines des actions que je t’ai proposées nécessitent des moyens financiers (ou de mobiliser ton CPF). Si tu ne peux pas te les permettre, passe à l’action suivante.

Car chacune peut suffire à identifier ton but et la plupart ne nécessitent que de la détermination et de la persévérance. Et tu en es rempli, pas vrai ? 🙂

J’espère t’avoir convaincu de la sagesse de cette citation :

« Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être. »

George Eliot

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Et si tu es un cadre résigné à mi-carrière, je te propose de t’aider à réaliser qu’une autre vie est possible, plus en phase avec tes valeurs et avec tes talents. Rejoins gratuitement une communauté de cadres qui te tireront vers le haut, en cliquant ici :

Rejoins le groupe Facebook "Cadres, osez changer de vie avec la reconversion professionnelle !"
  • caroline dit :

    merci Alex pour cet article, toujours très fourni ! l’IKIGAi est un sujet qui me tient à cœur. j’ai pris le temps de le travailler, et c’est ce ui m’a permis de basculer vers ma nouvelle vie, et en effet, ce n’est pas qu’un changement professionnel mais un changement de vie, d’attitude.. je pense bientôt aussi écrire sur le sujet de l’IKIGAI et proposer un cahier d’exercices pratiques !
    j’insisterai sur une petite chose pour compléter tout tes bons conseils : il est impératif d’écrire, et pas seulement de réfléchir et lister dans sa tête. Quand on écrit, on cherche les mots justes, et l’écriture a un pus fort impact.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Hello @caroline ! Oui, je pense que l’Ikigai est une approche très complète pour bien cerner ce qui représente un but dans notre vie, ce avec quoi on va résonner. Et tout à fait d’accord avec ta remarque : écrire les choses fait généralement une différence importante, il y a plus d’engagement. Merci pour ce retour ! 🙂

  • yseult dit :

    Bonjour, merci pour cet article qui met en lumière le fait que de beaucoup de gens ne savent pas ce qui les passionne, ou vers quoi ils veulent aller… Pour ma part, je ne connais pas l’IKIGAI … mais je vais me renseigner. 😊

  • Valérie dit :

    Très bon article qui donne des pistes concrètes quand on est perdu dans sa « life »… Personnellement c’est un burn out qui m’a fait prendre conscience plus clairement (dans le fond je le savais mais le confort faisait que je tournais la tête) que j’étais mal dans mon taf. Mais après 3 ans de réflexion, d’expérimentations, j’ai encore du mal à y voir clair… avec la aujourd’hui la pression financière qui se fait sentir et l’angoisse d’être contrainte de reprendre un job parce qu’il faut bien payer les factures. Je garde toute de même espoir de trouver la bonne piste d’ici la retraite ! 😉

  • Nicolas dit :

    Bonjour Alex merci pour cet article très complet comme d’habitude. En pratique, je trouve que le meilleur conseil est de passer à l’action en expérimentant et d’éviter de trop réfléchir. C’est un défaut que je partage sans doute avec pas mal de monde alors que souvent, les choses se précisent toutes seules en avançant et en fonction des opportunités qui se présentent. Le plus dur, c’est de persister suffisamment longtemps pour que cette expérimentation ait un sens. Sinon évidemment on repart dessus à la première difficulté. Amicalement Nicolas

  • Nicolas dit :

    Très bel article Alexandre ! S’il y a bien une question qu’on devrait tous se poser (et le plus tôt possible dans sa vie), c’est celle là : « qu’est ce que je veux faire de ma vie ? ». Le temps passe tellement vite que personnellement c’est la peur des regrets qui me motive à chercher 😉

  • Alexandre Willocquet dit :

    Ce que j’aime bien dans l’Ikigai, @yseult, c’est qu’il apporte cette notion de « ce dont le monde a besoin », qui me semble indispensable pour trouver du sens.
    Merci pour ton partage, @valerie. Oui, c’est parfois dans la douleur qu’on en prend conscience… mais c’est selon moi mieux que de ne jamais se l’avouer ! Ravi si tu as trouvé des pistes concrètes dans cet article 🙂
    Et merci pour ta lecture, Nicolas ! Moi aussi, j’aurais tendance à trop cogiter alors que souvent, il n’y a qu’en forgeant… qu’on réalise si on a vraiment envie d’être forgeron ! 😉
    Exact, @nicolas 🙂 C’est pour ça que j’aime beaucoup l’exercice de la visualisation de nos obsèques, que j’ai trouvé dans « Les 7 Habitudes » de Stephen Covey.

  • Pierre dit :

    Hello @alexandre-willocquet 🙂

    Je voulais tout simplement te remercier de créer un article sur notre quête de sens. Cette crise existentielle qu’on traverse tous une ou plusieurs fois dans notre vie.

    C’est important de créer du contenu là-dessus avec notre propre expérience parce que combien de personnes aujourd’hui sont perdues, n’ont pas trouvé de sens à leur vie et ne savent qui ils sont vraiment.

    Beaucoup trop ! Le monde manque d’exemples et c’est grâce à ce genre de partage qu’il se portera mieux.

    À propos de tes astuces ! J’avoue que celles qui m’ont le plus aidé la première fois que j’étais en quête de sens, c’était surtout la connaissance de soi. En fait c’est le point de départ de tout le reste et le pilier fondateur de l’évolution. 🙂

    Merci beaucoup Alex,

    À bientôt

    Pierre

  • Alexandre Willocquet dit :

    Merci pour ton commentaire comme ton partage, @pierre. Effectivement, la connaissance de soi est souvent la clé. Et c’est beaucoup moins évident qu’il n’y parait si on a pas de méthodologie !

  • Nicolas dit :

    En fait j’avais vu une vidéo sur Youtube qui présentait le témoignage d’une infirmière en soins palliatifs qui expliquait les dernières volontés des personnes aux derniers moments de leur vie… Grosses claque !!

  • Maëva dit :

    J’ai adoré ton article ! Cette question à rythmé ma vie ! Et je me suis vue dans ton article. C’est tellement compliqué de savoir quoi faire, on a peur de prendre les mauvaises décisions mais bon finalement c’est en expérimentant qu’on trouve sa voie 😊

  • Gwenn dit :

    Ton article est très intéressant et super complet !
    Ça fait peur, mais c’est aussi effectivement une chance de ne pas savoir quoi faire de sa vie. C’est un stade où TOUT est potentiellement possible. 🙂
    Et c’est important d’avoir des outils comme ceux que tu donnes pour y voir plus clair dans toutes ces possibilités, merci !

  • Agnès dit :

    Je pense qu’il faut prendre du recul, savoir lâcher prise pour mieux rebondir et aller au bout de ses rêves.
    J’aime bien ces deux phrases de ton article : « je prétends que c’est une chance de ressentir cette envie de changement. En osant la concrétiser, tu prendras des risques. Mais tu te donneras les moyens de trouver ta place, d’être enfin en accord avec toi-même.

  • Alexandre Willocquet dit :

    @nicolas, ah oui, là c’est encore un cran au-dessus ! Mais des fois, il faut des claques comme ça pour nous donner envie d’agir…
    Merci @maeva, ça me fait très plaisir que tu te sois reconnue dans cet article. Et je te rejoins sur l’importance d’expérimenter.
    Merci pour ton retour, @gwenn. Et content que tu aies trouvé l’article utile ! 🙂
    Oui, la prise de recul fait partie des choses à faire, @agnes. Mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire 😉

  • Manu dit :

    Merci pour cet article Alexandre

    « Cela étant dit, j’ai une bonne nouvelle pour toi : même si c’est fréquent, il n’y a aucune fatalité à se faire cette remarque souvent dérangeante. »

    Cette phrase fait du bien à entendre… maintenant que tu le dis, pourquoi on se sent seul au monde à penser cela? et pourquoi pense-t’on donc que cette pensée est mauvaise?

    « La vérité, c’est que bien peu de gens savent quoi faire de leur vie. Et tu n’as donc aucun reproche à te faire ! » très bonne phrase aussi…

  • Alexandre Willocquet dit :

    Content que ça te parle et te plaise, @Manu ! Et oui, exactement, l’idée c’est qu’on peut prendre nos distances par rapport aux a priori négatifs que l’on ressent vis-à-vis de cette phrase. Car elle peut être le début de quelque chose de fabuleux !

  • Mamat dit :

    Salut Alex, merci pour ce bel article qui énumère et met en lumière, un bon paquet de trucs lourds à porter, comme un gros boulet que je porte depuis qqs mois au chômage. Mais là, depuis qqs semaines, avant même de lire ton article, j’ai expérimenté, et je continue de le faire, et je crois qu’à force, je vais voir le bout du tunnel. Période difficile et longue, psychologiquement parlant, paraître heureux alors que je ne lui plus trop, c’est dur ouais, surtout aux yeux de mes enfants. Merci pour tes mots justes, ça aide à creuser au fond de soi.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Merci à toi pour ton témoignage, Mamat. C’est certain que cette situation peut être pesante, en particulier lorsqu’on ne l’a pas choisie ! Ca fait souvent mal à l’estime de soi et ça peut alors amener à sous-estimer ce qu’on est capable de faire… Je suis persuadé qu’expérimenter est la clé. Ca nous met dans l’action et ça aide à rebooster progressivement l’estime de soi. Tu es sur la bonne voie, ne lâche rien ! Je te souhaite de très vite sortir du tunnel et de redevenir heureux, bon courage à toi !

  • Merci pour ce bel article !
    En même temps il faut bien avoir la réponse à la question : « Qu’est-ce qui nous pousse à vouloir changer de vie ? ». Parce que des fois il suffit de changer d’attitude tout simplement.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Merci pour ton commentaire, David. Bien d’accord avec toi, c’est pour cela que pour moi, il est difficile et dangereux de faire l’économie de la phase d’introspection, de connaissance de soi.
    Car il arrive effectivement que durant cet exercice, on réalise que le problème est différent de ce que l’on pensait au départ. Et c’est vrai, parfois la réponse est en nous et passe surtout par un changement personnel (d’attitude par exemple) plus que par un changement extérieur (de poste, de boîte, de petite amie…).

  • Lou dit :

    J etais jeune me suis mariée au foyer occupée 12ans des enfants et de mes parents malades et mon mari cadre me lache apres tt ce temps sans scrupule et me denigre mm auprès des enfants Dans ce contexte toxique on retrouve comment un avenir pro et perso epanouissant? Vous citiez dans un autre article qu il n est jamais trop tard pour etre ce qu on aurait pu etre mais je ne vois pas comment rattrapper ces 12ans pas de permis diplomes obsolète pas de maitrise d un domaine specifique enfants a charge planning de maman solo de famille nombreuse conjoint dans le sabotage ( de mes relations et de mes tentatives de reconversion ) ressources limitées, logement a quitter, je suis abbatue et dégoutée car mes 12ans en coulisses lui ont permis de prosperer mais au lieu d etre reconnaissant il me rabaisse et me laisse sans rien que des contraintes.

  • Alexandre Willocquet dit :

    C’est certain qu’un contexte perso toxique ne facilite pas les choses, Lou. Je suis désolé d’apprendre votre situation.

    Je ne prétends pas que l’on puisse rattraper des années perdues. Mais je suis en effet persuadé qu’il n’est jamais trop tard pour changer de métier.

    Cela dit, j’ai l’impression que votre première priorité est de surmonter le coup que vous venez de prendre, car il est difficile de se lancer sereinement dans une recherche d’emploi quand on est en colère. Et de retrouver un peu de stabilité.

    A priori, compte tenu de ce que vous décrivez, vous devriez pouvoir obtenir de votre mari une pension alimentaire pour vos enfants, mais aussi une prestation compensatoire pour compenser la différence de niveau de vie entre vous deux ?

    Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette situation compliquée. Ne perdez pas espoir de voir aboutir vos tentatives de reconversion, quitte à ce que ce soit après avoir pris dans un premier temps un travail alimentaire.

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