Citation de Carl Gustav Jung pour Changer de Vie | Ton échelle est-elle adossée au bon mur ?

Citation pour changer de vie de Carl Gustav Jung : escalader une échelle adossée au mauvais mur

Cette semaine, j’ai choisi une citation de Carl Gustav Jung, qui nous invite à prendre du recul par rapport à nos objectifs. Quitte à réaliser parfois qu’il faut changer de vie.

T’est-il déjà arrivé de te dépenser sans compter sur une tache ? Pour réaliser en fin de compte qu’elle n’était pas prioritaire. Voire que tu t’étais trompé de combat ?

Nous avons tellement souvent la tête dans le guidon que nous en oublions de prendre du recul pour nous assurer que nous ne sommes pas en train de gaspiller notre énergie…

Ca me fait penser à la différence entre le leadership et le management, telle que l’explique Stephen Covey par l’histoire suivante, dans son livre Les 7 Habitudes :

Un groupe d’éclaireurs se fraye un chemin à la machette dans une jungle particulièrement dense. Les managers supportent les coupeurs en mettant en place des programmes d’entraînement.

Ils affûtent les machettes, procédurent l’activité des coupeurs pour pouvoir l’optimiser. Ils définissent aussi un système de primes pour les motiver à être plus efficaces.

Le leader, qui dirige le groupe, prend le temps de grimper sur l’arbre le plus haut de la jungle et se rend compte qu’ils vont dans la mauvaise direction. Accaparés par leur activité, les coupeurs et les managers ne s’en rendaient absolument pas compte.

Autrement dit : « Gérer, c’est faire les choses comme il faut ; diriger, c’est faire ce qu’il faut ».

Ce qu’évoque la citation de Carl Gustav Jung

Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à cette histoire (lue il y a plus de 20 ans déjà) en découvrant cette citation pour changer de vie de Carl Gustav Jung, célèbre psychiatre suisse :

Nous passons la moitié de notre vie à escalader une échelle, et l’autre à réaliser que nous l’avions adossée au mauvais mur.

Carl Gustav Jung

A la différence près qu’on ne parle plus ici d’une simple tache, d’un simple objectif… mais bel et bien du but même de notre vie !

On parle souvent de crise de la quarantaine, mais Jung nous en offre une explication sous forme de révélation. Et c’est effectivement ce qui m’est arrivé lorsque j’ai pris du recul lors de mon année sabbatique…

Il ne m’a fallu que quelques semaines « d’inactivité » pour commencer à me poser des questions quant au mur auquel j’avais adossé mon échelle jusque-là.

Certes, je l’avais plutôt bien escaladé, j’étais plutôt fier de mon parcours professionnel. J’avais fait les choses comme il faut… mais est-ce que j’avais fait ce qu’il faut ?

J’ai alors réalisé que je m’étais laissé porter, ces dernières années. Je n’avais pas de but précis dans la vie, je ne poursuivais plus de rêves

Dans ces conditions, comment pouvais-je penser que je progressais, que j’allais dans la bonne direction ?

Je ressentais des frustrations dans mon travail, que j’associais à des bâtons dans les roues (bureaucratie, manque d’autonomie…). Qui me ralentissaient dans l’atteinte de mes objectifs.

Un peu comme si les barreaux de mon échelle étaient inégalement répartis. Et que je ne pouvais du coup pas l’escalader assez vite à mon goût !

Mais en réalité, c’est bien le mur lui-même qui posait problème. Le contenu de mon poste n’était plus en phase avec mes valeurs (de liberté, d’autonomie). Et ma frustration provenait probablement essentiellement de là.

Devons-nous vraiment tous changer de vie ?

Pour autant, je vois a priori les choses plus positivement que le Dr. Jung. Il m’a certes fallu une moitié (pour autant qu’on puisse en juger…) de ma vie pour réaliser que je n’allais pas vers mon but. Essentiellement faute de l’avoir défini.

Mais en décidant de changer de vie à 40 ans, en sortant de ma zone de confort… je suis bien décidé à corriger le tir et à ne pas passer le reste de mes jours à regretter cette erreur !

Par ailleurs, même si près de la moitié de la population estime passer à côté de sa vie, cela laisse l’autre moitié convaincue que son échelle est adossée au bon mur. Tant mieux ! Et je ne pense pas, en effet, que tout le monde ait besoin de changer de vie.

En revanche, si tu penses passer à côté de ta vie mais que tu ne fais rien pour y remédier, tu risques fort de donner raison au bon docteur… et de te morfondre jusqu’à ressentir de profonds regrets à tes derniers jours.

Et si tu as identifié le but de ta vie, mais que tu fais fi de cette citation de Marc Levy et ne prends pas le temps d’apprécier le voyage… tu risques fort de ne jamais arriver à destination !

Alors dis-moi, dans quelle catégorie te situes-tu ?

  • ceux qui sont heureux de leur vie ?
  • ceux qui ont un but dans la vie, mais oublient souvent de profiter du voyage ?
  • ceux qui réalisent qu’ils font fausse route, mais qui se soignent ?
  • ou bien les autres…

La citation de Carl Gustav Jung fait-elle écho à ta propre histoire ? Explique-nous en quoi dans les commentaires ! 👇

  • Delphine dit :

    Quel article inspirant. Il est vrai que pris dans le tourbillon de la vie, la routine et le métro boulot dodo les années peuvent vite passer sans s’en rendre compte ! L’école ne nous aide pas forcément à choisir le bon mur non plus, puisqu’on doit choisir une orientation très tôt, sans avoir appris à se connaître.

  • Claire dit :

    Très intéressant, je ne connaissais mas cette citation ! Merci pour ton partage d’expérience.
    En effet cela fait penser à la « crise de la quarantaine «  ou transition du milieu de vie dont le Dr Christophe Fauré parle si bien dans son livre Maintenant ou jamais. Si ça t’intéresse, j’ai fait une vidéo résumée sur mon blog !
    Tellement important de savoir où l’on va dans sa vie et pourquoi…

  • Cette citation me parle totalement. Dernièrement, je suis à la recherche de mon Ikigaï, mais ce n’est hélas pas si simple de le trouver 😥

  • Nicolas dit :

    J’adore cette réflexion et je trouve que tu mets l’accent sur quelque chose de très vrai : trop de gens ne vivent pas pour eux mais pour ce que pensent les autres, et l’image qu’il veulent donner à la SOCIETE. Comme tu le dis il n’est jamais trop tard pour changer de direction et OSER prendre les bonnes décisions, même si plus on attend plus c’est difficile. Article très inspirant ! Merci Alexandre

  • Maëva dit :

    Article super sympa, j’avais déjà entendu cette citation sans forcément y faire attention. Aujourd’hui je me rends compte que je l’ai pas mal baladé mon échelle, jusqu’à trouver le bon mur.

  • Alexandre Willocquet dit :

    Complètement d’accord avec toi, @Delphine : on doit choisir notre premier mur à un moment où on ne se connait généralement pas assez bien soi-même pour savoir s’il nous convient… Ce qui est dommage, c’est que le système ne nous incite pas à nous poser la question au bout de quelques années.
    Eh bien moi je ne connaissais pas le livre du Dr. Fauré, @Claire ! Je file regarder ça sur ton blog, merci !
    Oh non, trouver son Ikigaï n’est pas évident, @Cathy ! Mais souviens toi que le voyage compte souvent autant que la destination, et je crois que c’est particulièrement vrai quand on cherche à mieux se connaître…
    Exactement @Nicolas. Et c’est souvent inconscient. C’est pourquoi il est souvent difficile de réaliser que d’autres murs / vies sont possibles. Mais je suis tout autant persuadé que toi qu’il est possible de rectifier le tir à tout âge !
    Peut-être parce que tu n’as pas attendu la crise de quarantaine pour changer ton échelle de mur, @Maëva ! 😉 Tu fais clairement mentir le Dr. Jung, et c’est parfait !

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