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Bonjour et bienvenue dans le podcast 11 mois pour Changer de Vie. Je suis Alexandre Willocquet et dans ce nouvel épisode « Les 20 Mousquetaires, 3 ans après », nous allons parler du huitième épisode de mon défi personnel : Changer de vie !
Alors non, je ne suis pas rentré dans un grand groupe de distribution alimentaire, mais j’avais envie de faire un clin d’œil au roman d’un autre Alexandre, encore un peu plus connu que moi à ce jour 😉 (PS : et, accessoirement, à un poème de Victor Hugo, rien que ça !).
En fait, l’épisode 7 de mon défi personnel devait être le dernier, mais je me suis souvenu de la frustration que j’ai ressentie au moment où moi-même je consultais des blogs et podcasts autour d’expériences de changement de vie !
Cette frustration à ne pas savoir finalement ce qu’étaient devenus les auteurs de ces blogs ou podcasts quelques années plus tard. C’est quelque chose que je trouve particulièrement frustrant car on suit une aventure sur quelques mois, parfois quelques années.
Et finalement, eh bien il y a un petit goût d’inachevé la plupart du temps. Parce qu’on ne sait pas si ces personnes ont, sur la durée, réussi à transformer leurs rêves et vraiment à vivre la vie qu’ils souhaitaient vivre dès le départ.
Alors c’est pour ça que depuis quelques mois, cette idée me trotte dans la tête et que j’ai décidé de refaire un épisode de podcast dédié à ce bilan de mon défi personnel.
Sommaire ➡️
- 01’27 : ce que j’ai fait durant ces 3 années
- 05’23 : que reste-t-il de ma nouvelle « hygiène de vie » ?
- 14’43 : les résultats que j’ai obtenus
- 20’21 : où j’en suis de mon changement de vie ?
- 28’42 : mes objectifs sur les prochains mois
- 32’01 : 5 leçons que je retire de mon expérience
- 42’03 : le mot de la fin
01’27 : ce que j’ai fait durant ces 3 années
Alors ce que je te propose, c’est qu’on commence déjà par faire le point sur ce que j’ai fait depuis le dernier épisode puisque voilà le dernier épisode, je disais trois ans après, on n’y est pas tout à fait, mais pas loin !
À quelques mois près, ça fera effectivement trois ans que j’ai publié l’épisode 7 qui se concluait, si tu t’en souviens, sur la fin de mon congé sabbatique. Et j’annonçais à ce moment là que que j’avais décidé de m’engager dans un congé création d’entreprise.
Alors qu’est-ce qui s’est passé depuis ces pratiquement trois ans ?
Eh bien, d’abord, j’ai continué à me former. Je sortais d’une formation que je n’avais pas d’ailleurs terminée à l’époque (et que je n’ai toujours pas terminée !), la formation Blogueur Pro, pour pour apprendre à créer mon blog et à en vivre.
Alors j’ai enchaîné sur une formation dont j’avais parlé lors de l’épisode précédent, qui, à la base était censée m’aider à mieux maîtriser le fameux SEO, tout ce qui concerne finalement l’optimisation de la présence du blog et de ses articles dans les moteurs de recherche.
Mais j’ai enchaîné ensuite sur deux autres formations, ou plutôt accompagnements d’ailleurs. Oui, puisqu’il y avait une bonne composante de coaching, au moins collectif, si ce n’est individuel.
Eh bien ce sont des choix que je n’ai absolument pas regrettés. Parce que bon, ça représente toujours à coût lorsqu’on est sur des accompagnements, c’est facilement plus de 1 000 €. Mais ça m’a aidé à aborder différentes facettes du métier de blogueur.
Mais en fait, tu verras et on va y venir, je me suis un petit peu éloigné du métier de blogueur. En tout cas, j’ai élargi la palette et on va donc parler plutôt d’infopreneur et d’activité en ligne au sens large.
Dans le cadre de ces formations, la première chose que j’ai faite également en février 2021, c’est que j’ai créé un groupe Facebook, donc un groupe Facebook privé dédié aux cadres désabusés à mi-carrière, qui veulent changer de vie, qui veulent s’engager dans une reconversion professionnelle.
Donc ça, ça remonte à il y a un petit peu plus de deux ans déjà maintenant.
Et puis j’avais parlé de mon congé création d’entreprise, donc un an, que j’ai décidé de prolonger pour une deuxième année. Donc en septembre 2021, j’avais demandé et obtenu entretemps l’autorisation de mon employeur pour prolonger ce congé de création d’entreprise.
Ce qui m’a permis réellement d’ailleurs de créer mon entreprise, une SASU, en octobre de la même année, octobre 21. Donc là, mon entreprise fête ses an et demi à peu près, on va dire.
Ce que j’ai fait également entre temps, sur un niveau plus personnel, c’est que j’ai passé avec mon épouse sept mois à Barcelone, et puis plus récemment trois mois à Valence, toujours en Espagne. Et ça, si tu as suivi les épisodes précédents, tu sais que c’était (et que ça reste, d’ailleurs) l’un de mes objectifs.
L’un de mes rêves, c’est d’aller m’installer en Espagne, probablement d’ici quelques temps. Je vais y revenir, mais on s’est donné l’opportunité finalement de tester la vie là-bas, plutôt en hiver.
Et je dois avouer que c’est plutôt sympa de pouvoir quitter la grisaille normande et le froid pour aller trouver des températures beaucoup plus clémentes et un climat d’ailleurs probablement même un peu trop sec, à vrai dire. Cette année, on ne s’en est pas plaint, mais ce n’est pas forcément très bon signe, mais c’est un autre sujet…
Donc créer mon entreprise, je t’en ai parlé, du coup derrière, ça m’a permis de trouver mes premiers clients puisque là non plus, lorsqu’on s’est séparé la dernière fois, je n’avais pas de produits sur sur mon blog, je ne proposais pas d’activités tarifées. Eh bien là, j’ai entre temps proposé un accompagnement et donc trouvé mes premiers clients.
Et je n’avais pas non plus encore, à l’époque, quitté définitivement mon employeur, largué les amarres et c’est quelque chose que j’ai fait il y a maintenant pratiquement un an, donc à la fin de mon congé création d’entreprise.
A la fin de la deuxième année, j’ai eu l’opportunité de négocier une rupture conventionnelle avec mon employeur de l’époque et donc réellement, cette fois, voler de mes propres ailes et me focaliser à 100% pour pour les prochaines années sur mon projet entrepreneurial.
Voilà, donc pas mal de choses finalement, depuis qu’on s’est parlé la dernière fois !
05’23 : que reste-t-il de ma nouvelle « hygiène de vie » ?
Alors j’ai pris l’habitude, dans ces épisodes bilan, de parler un petit peu (avant de revenir à l’aspect business qui est peut-être celui qui t’intéresse le plus) de ce que j’avais mis en place en termes de routines.
En termes de, plus largement, « hygiène de vie » puisque c’était, là aussi, l’un des objectifs de mon congé sabbatique que de rééquilibrer, quelque part, vie privée et vie professionnelle. Et donc, même si je me suis mis à mon compte et que je suis désormais mon seul employeur, cette préoccupation demeure !
Et en tout cas, dans mon projet de vie, eh bien il y a le fait de consacrer beaucoup plus de temps que ce que j’arrivais à faire par le passé à des activités qui me plaisent, qui me motivent, qui sont saines dans les différentes dimensions de la vie, tout ce qui est physique, émotionnel, spirituel. Voilà.
Et donc, si tu m’as suivi, tu sais probablement qu’à l’époque, et je vais commencer d’ailleurs par les échecs, on va commencer par ce que j’avais lancé et qui n’a pas marché parce que forcément, il y a eu des échecs et des déceptions.
06’23 : la chrononutrition
Donc j’avais déjà conclu l’épisode précédent sur un bilan assez mitigé, finalement, sur la chrononutrition, qui est un régime. Ce n’est pas un régime au sens propre du terme, mais on va dire régime pour simplifier, dans lequel je me suis engagé au début de mon congé sabbatique et j’y ai consacré un article auquel tu peux te référer si tu ne vois pas de quoi il retourne.
Et donc j’avais dit que, après des premiers mois assez satisfaisants, finalement, je faisais déjà à l’époque un bilan assez mitigé en termes de résultats. Certes, on peut garder la chrononutrition, ses principes d’alimentation, sur la durée.
D’ailleurs, aujourd’hui, j’ai gardé un certain nombre de ces principes d’alimentation : manger le bon aliment au bon moment, donc toujours du fromage le matin au petit déjeuner maintenant !
Mais c’est vrai que je m’en suis progressivement écarté parce que bon, malgré tout, ça représente un certain nombre de contraintes, assez supportables, mais des contraintes tout de même…
Et comme les résultats n’étaient pas là et que finalement, après avoir perdu du poids, ça s’était stabilisé et c’était même reparti plutôt à la hausse, j’ai laissé tomber la chrononutrition, en tout cas pour une bonne partie de ce mode d’alimentation.
07’28 : le Miracle Morning
J’avais parlé également la dernière fois, dans un tout autre registre, d’une approche qui s’appelle le Miracle Morning, qui est donc, à la base, un bouquin qui propose d’adopter, comme le nom l’indique, dès le matin, une routine qui te permet de partir et de démarrer la journée du bon pied.
Alors c’est quelque chose que j’ai fait pendant probablement 3-4 mois je pense, avec mon épouse et ça a été une période intéressante.
Mais alors pour le coup, effectivement, j’avais donc logé dans une phase au tout début de ma journée, toutes les activités dont je vais reparler par la suite, qui constituent ma routine quotidienne, quelque part.
Mais c’est vrai que l’idée du Miracle Morning, c’est aussi de se lever plus tôt pour pouvoir se libérer ce temps là, en profiter. Et donc on avait avancé le réveil.
Alors je t’avoue que là, vu qu’il s’est passé pratiquement 3 ans, j’ai pu les souvenirs 100% clairs… mais je pense qu’on avait mis le réveil à 6h, ce qui, pour moi, était assez tôt !
Je n’ai jamais été hyper matinal (alors je le faisais quand il fallait aller bosser, mais pas à 6h, je crois que je l’avais jamais fait)…
Et progressivement je crois qu’on a décalé à 6h et demie, à 7h, peut-être même 7h et demie, ce qui serait plutôt notre heure de réveil aujourd’hui.
Et finalement, eh bien là aussi, après ces trois ou quatre mois d’essai on va dire, on a décidé de s’éloigner du Miracle Morning, qui est une démarche qui me semble toujours intéressante, qui a pas mal de bienfaits (et je ne dis pas que j’y reviendrai pas), mais ça demande quand même une vraie discipline. Et donc j’ai préféré revenir à des activités qui sont un peu plus émaillées au long de la journée.
09’03 : la micro-sieste et la lecture
Si on continue sur ce qui n’est pas vraiment des échecs, mais par contre des activités que je n’ai pas maintenues et que quelque part je le regrette un petit peu, j’avais parlé de la sieste, la micro-sieste, dont je reste persuadé des bienfaits.
Mais comme je le disais déjà je crois la dernière fois, c’est souvent la première activité que je « sacrifie » quand ma journée a pris du retard on va dire, quand mon programme a pris du retard.
C’est vrai que bon, la sieste étant pour le coup en début d’après-midi, c’est tout l’avantage du Miracle Morning, c’est que finalement, les activités, quand on leur a réservé un créneau en tout début de journée, on ne se demande pas si on est en retard ou pas, on y va !
Alors que là, la sieste, c’est vrai que si je n’ai pas réussi à être aussi productif que je le souhaitais sur la matinée, j’étais très fréquemment tenté de faire sauter le créneau. Et donc c’est quelque chose que je fais maintenant très rarement, même si encore une fois, je pense que c’est probablement à tort.
La lecture également : j’avais repris une lecture plus assidue, je crois que j’ai lu 8 livres sur les 11 mois de mon congé sabbatique. Là, je dois avouer que j’ai fait marche arrière….
Au lieu d’accélérer, j’ai plutôt laissé tomber. Enfin, je lis toujours, mais finalement assez peu par rapport à ce que je souhaitais faire au point de départ.
Mais bon, on ne peut pas forcément gagner sur tous les tableaux et tu verras que j’ai rajouté d’autres activités, je vais y venir.
10’18 : l’espagnol
D’abord, j’ai maintenu toutes les autres activités, pratiquement, que j’avais démarrées au début de mon congé sabbatique.
Donc je continue à apprendre l’espagnol. Je suis aujourd’hui assez près des 7000 mots appris (et pratiquement autant mémorisés, il doit y avoir un écart de 250 mots entre ce que j’ai appris et vraiment mémorisé).
Donc c’est une activité que je pratique toujours quotidiennement.
Aujourd’hui, par contre, ce qu’il faut noter, c’est quand tu arrives à 5000 mots et plus, ça commence à prendre un temps qui est non négligeable, puisque je dirais que j’en suis probablement à 30, voir peut être même 40 minutes par jour.
J’utilise toujours les deux mêmes applis sur smartphone et c’est une activité que je fais avec plaisir, mais qui commence effectivement à prendre quand même pas mal de temps.
Et quelque part, là, je pense qu’on n’est plus forcément dans une approche 80/20 ou de Pareto, puisque là, je dois avouer que les mots que j’apprends aujourd’hui sont probablement des mots qui sont moins essentiels.
Clairement, je pense que j’avais évoqué le fait qu’on considère généralement qu’il faut connaître à peu près 2000 ou 3000 mots pour pouvoir suivre une conversation courante.
Là, clairement, 7000 mots pour avoir vécu en Espagne au total à peu près de 10 mois, je pense que j’arrive à comprendre. Le problème, ce n’est pas la connaissance des mots, c’est plus la rapidité de prononciation. Voir les accents !
Donc voilà. Mais pour l’instant je continue parce que ça me plaît, parce que j’ai toujours ce projet d’aller en Espagne et je me dis que c’est bien de continuer à entretenir au minimum. Donc l’espagnol tous les jours, ou presque.
11’39 : la méditation et l’activité physique
La méditation également, 10 à 20 minutes, parfois je fais des méditations un petit peu plus longues.
Mais voilà, ces activités là, je les fais semaine ou week-end, vacances généralement.
Parce que je me suis, quelque part, mis en tête que voilà, j’ai un triptyque (la troisième patte du triptyque étant l’activité physique sur laquelle j’arrive juste après) et finalement, je pars du principe que lorsque j’ai fait mon espagnol, ma méditation, mon activité physique dans la journée, quel que soit le jour de la semaine, c’est une journée qui est déjà plutôt réussie.
Et donc je fais ça tous les jours.
Alors activité physique, oui j’essaye de m’y tenir tous les jours. C’est peut-être un tout petit peu moins régulier que les deux autres.
Et j’alterne : je fais toujours du workout, donc je t’avais pas mal parlé dans ce podcast et j’alterne avec du jogging à peu près une fois par semaine et du tennis (quand on est en France en tout cas, et inscrits à notre club avec mon épouse).
Voilà, donc à peu près tous les jours une activité physique et ça fait une sacrée différence par rapport à ce que je faisais lorsque j’étais encore salarié !
12’37 : la guitare électrique et le karaoké
Et puis donc je disais, j’ai ajouté une activité, pour l’instant de manière non pas quotidienne, mais régulière. C’est la guitare électrique, dont j’avais dû parler.
Je n’ai jamais fait de musique et c’est, quelque part, un petit regret. A l’époque, étant plus jeune, ce n’était pas forcément un objectif.
Mais depuis quelques années, j’avais envie de m’y mettre et donc je lorgnais sur la guitare électrique.
Je m’étais acheté, d’ailleurs, une guitare électrique il y a déjà pratiquement une dizaine d’années, mais je l’avais soigneusement rangée dans un placard, après avoir échoué sur un bouquin un peu aride, en essayant de le faire par moi-même…
Et là, j’ai décidé de prendre des cours en ligne et ma foi, ça me convient plutôt pas mal ! Et donc je m’y mets 3 ou 4 fois par semaine, donc il faudrait probablement le faire encore un petit peu plus régulièrement.
Alors je le fais en fin de journée, donc même constat que pour la sieste, dans un autre registre, c’est que fin de journée, je suis un peu tributaire de mon avancement. Et quand j’estime que je n’ai pas réussi à faire tout ce que je voulais faire, je fais souvent sauter le créneau guitare pour m’avancer un petit peu plus, ou limiter la casse en tous cas…
Et puis un autre point que je n’avais peut-être pas énormément évoqué lors des podcasts précédents, mais c’est quelque chose que mon nouveau style de vie me permet de faire et que je ne pouvais pas faire de la même façon avant, pour moi c’est important : c’est m’adonner à une de mes passions, le karaoké.
J’ai probablement parlé du karaoké par ci par là, mais par contre, je ne pense pas forcément avoir dit que depuis le début de mon congé sabbatique, en fait, j’utilise cette liberté en termes d’organisation d’emploi du temps pour pouvoir aller plus fréquemment à des soirées karaoké.
Quitte à prendre d’ailleurs la voiture et à faire pas loin d’une centaine de kilomètres et donc à rentrer assez tard, parce que les soirées se terminent généralement vers minuit.
Et donc ça, lorsque j’étais salarié, c’était quand même compliqué à envisager ! Et aujourd’hui, je me donne cette liberté à peu près deux fois par mois, de faire une soirée karaoké, toujours avec mon épouse et de pouvoir ainsi m’adonner à cette passion.
Et d’ailleurs, je t’en parlerai un peu plus tard vers la conclusion, c’est quelque chose qui va probablement rythmer encore un peu plus mes journées d’ici peu !
Donc voilà pour tout ce qui est finalement, on va dire un deuxième volet « hygiène de vie », routine quotidienne.
14’43 : les résultats que j’ai obtenus
On peut peut-être revenir maintenant sur la partie professionnelle à proprement parler, puisque finalement l’objectif quand même de ce blog, de 11 Mois pour Changer de Vie, c’est de partager sur une reconversion professionnelle et donc les aspects plutôt « pro ».
Donc quels sont les résultats à ce jour ? Parce que j’avais pris l’habitude dans ces épisodes de donner beaucoup de détails.
15’03 : le blog 11 Mois pour Changer de Vie
Sûrement un peu trop pour ceux qui ne sont pas directement intéressés par le blogging ! Mais je découvrais à l’époque, donc j’avais donné beaucoup de détails sur différents indicateurs qui me permettaient d’évaluer le succès de mon activité.
Alors évidemment, le blog a pas mal évolué en trois ans !
Pas forcément en nombre d’articles, parce qu’à la date, il y a 68 articles qui sont publiés sur le blog, on en avait à peu près la moitié lors du dernier épisode. Donc finalement, en trois ans, ce n’est pas énorme.
Alors, c’est assez classique de publier plus la première année, les premières années, que par la suite. Mais j’ai ralenti quand même pas mal le rythme de publication pour des raisons que je vais évoquer par la suite.
Néanmoins, j’ai publié dans quelques articles, dont un qui me semble particulièrement intéressant, si tu n’as pas eu l’occasion de le lire, j’ai publié cet article vraiment focalisé sur la reconversion des ingénieurs, qui est un article que personnellement j’aime beaucoup, pour lequel j’ai pas mal bossé en terme de recherches. Et si tu ne l’as pas lu, je t’encourage à aller le consulter sur le blog.
En termes maintenant de résultats et de trafic, puisque comme je l’expliquais déjà à l’époque, le nerf de la guerre c’est le trafic. Avant d’être le chiffre d’affaires de l’entreprise évidemment ! Mais dans un premier temps, en indicateur avancé on va dire, on va regarder le trafic du blog.
Alors, le trafic s’est beaucoup développé, clairement, même s’il reste en dessous de mes attentes, on ne va pas se le cacher !
Aujourd’hui, sur les six derniers mois, j’ai environ 1400 visiteurs qui viennent chaque mois sur le blog. Ce qui est sensiblement plus qu’à l’époque où je n’étais pas encore à un an d’exercice du blog.
Et c’est dû en grande partie, ce trafic, aux moteurs de recherche. Donc le fameux SEO dont je parlais tout à l’heure et sur lequel je me suis formé encore un peu plus, dont j’avais déjà pas mal parlé.
C’est à dire que l’objectif, c’est que finalement, les auditeurs, enfin les auditeurs comme toi, les lecteurs aussi du blog, trouvent le blog en faisant des recherches directement dans Google ou dans les autres moteurs de recherche.
Et aujourd’hui donc, sur les 1400 visiteurs par mois, on peut considérer qu’il y en a à peu près 1200 qui viennent en provenance des moteurs de recherche.
Donc c’est un chiffre qui est quand même assez conséquent, même si, encore une fois, j’aurais aimé obtenir de meilleurs résultats.
Parce que, voilà, c’est encore un peu « just ». On va dire que 10 000 visites par mois (ce qui est encore assez loin de ce que j’ai mais qui, en ordre de grandeur, n’est plus si farfelu que ça), c’est probablement ce qu’il faudrait viser pour avoir quelque chose de solide, qui permette de soutenir un business vraiment de manière automatique, avec le côté moteurs de recherche et référencement naturel.
17’36 : les réseaux sociaux
Alors pourquoi le blog, finalement, s’est quand même moins développé que ce que j’aurais espéré ?
C’est, entre autres, parce que j’ai fait un détour par les réseaux sociaux. Donc j’ai déjà parlé du groupe Facebook que j’ai créé. C’est un groupe, comme je le disais, qui est dédié, ou en tout cas conçu pour ou pour les cadres désabusés à mi-carrière.
Donc, c’est une communauté de, aujourd’hui, 200 personnes, qui ont décidé de s’appeler les « Chercheurs de Sens ».
Et dans ce groupe, je partage tous les jours pratiquement différentes choses. Je fais un post, comme on dit, dans le groupe, ça peut être pour partager des informations issues d’autres sites que je consulte, ça peut être pour faire part d’une analyse personnelle sur tel ou tel sujet…
Et ça permet surtout d’avoir un environnement assez privilégié, finalement, pour pouvoir échanger.
Parce que je me suis rendu compte que l’un des grands soucis que rencontraient les personnes qui n’étaient pas à l’aise dans leurs baskets professionnelles, c’est souvent la difficulté à pouvoir en discuter avec d’autres personnes.
Parce qu’évidemment c’est compliqué d’en parler autour de soi. On n’ose pas le faire. Et trouver des personnes qui te comprennent, parce qu’elles sont à peu près dans la même situation que toi, c’est pas évident pour tout le monde.
Et donc, c’est l’avantage d’avoir un groupe comme ça qui est un groupe privé, à l’abri des regards indiscrets. Ca te permet d’échanger sans être sur les réseaux sociaux, avec peut-être tes collègues, ton RH, ton manager qui peuvent quelque part tomber sur les commentaires que tu auras pu mettre !
Donc voilà, ce groupe, ça m’a pris quand même un peu de temps de le mettre en place de la sorte. Ca prend toujours du temps, d’ailleurs, de l’alimenter quotidiennement.
Et à côté de ce groupe, en fait, j’ai beaucoup développé ma présence sur les réseaux sociaux, dans le cadre des accompagnements que j’ai suivis.
Et finalement, au début j’étais beaucoup sur Facebook et aujourd’hui c’est plutôt LinkedIn qui m’occupe. C’est à dire que c’est devenu quelque part, probablement, mon réseau social principal.
Et j’utilise toujours Facebook. Je publie tous les jours sur LinkedIn (sur mon profil LinkedIn, pour le coup), et probablement 2 à 3 fois par semaine sur mon profil Facebook.
Et donc ça, c’est vrai que ça prend du temps, bien évidemment.
L’idée c’est d’apporter de la valeur, donc ce n’est pas juste des vidéos de chatons… Enfin ce n’est jamais, d’ailleurs, des vidéos de chatons ! Je ferais probablement plus de vues avec ce type de publication là, mais ce n’est pas l’objectif !
Et ça prend évidemment pas mal de temps pour décider de quoi je vais parler, préparer un texte, parfois un carrousel, une vidéo…
Et donc, si tu ne me suis pas encore sur les réseaux, je te conseille de t’abonner à mon profil LinkedIn puisque encore une fois, c’est en ce moment le réseau social sur lequel je suis le plus actif.
20’21 : où j’en suis de mon changement de vie ?
Alors voilà, en gros, et je ne vais pas rentrer plus dans les détails sur les résultats concernant mon activité en ligne, mais de manière plus large, on peut peut-être maintenant parler finalement de où j’en suis de mon changement de vie.
20’35 : entrepreneur… à mi-temps !
Et donc la première chose, je l’ai évoqué, c’est quand même une grosse différence par rapport à il y a trois ans en arrière, c’est qu’aujourd’hui j’ai une rupture consommée (et complètement assumée) avec le salariat, puisque j’ai donc quitté mon ancien employeur.
Je l’ai quitté en bons termes et dans de bonnes conditions, donc ça, c’était impeccable.
Mais c’est vrai qu’au delà de l’employeur, je pense pouvoir dire que j’ai quitté, dans ma tête, le salariat au sens plus large. Puisque je ne me vois pas forcément revenir vers ce type d’activité.
Après bon, je pense qu’il ne faut jamais dire jamais. Et puis ça dépendra de ce que l’avenir donne. Mais en tout cas voilà, j’ai fait cette transition vers l’entrepreneuriat qui me satisfait pleinement et dans laquelle j’espère continuer pendant de nombreuses années.
Mon activité professionnelle, par ailleurs, donc en ligne, blog et compagnie, représente toujours à peu près un mi-temps, je dirais.
Donc je ne sais pas, je n’ai pas chiffré ça et c’est sûrement variable d’une semaine à l’autre, mais on va dire que c’est probablement 20-25h, peut-être, de boulot souvent réparti sur six jours.
Donc j’essaye de conserver un jour de break, vraiment, dans la semaine pour couper et faire complètement autre chose.
Mais par contre, voilà, mon ambition c’était d’avoir deux jours, donc soit le week-end, soit pourquoi pas, deux jours à un autre moment en semaine. Pour l’instant, c’est quand même assez rarement le cas, il faut bien l’avouer !
Mais voilà, l’avantage, c’est que ça veut dire que je répartis ces heures là sur 6 jours et tu vois que, chaque jour, ça me laisse un nombre d’heures très limité, finalement, pour mon activité professionnelle. Et ça me permet entre autres de m’adonner aux différentes activités dont j’ai parlé précédemment !
22’07 : bienvenue chez Pôle Emploi !
Alors un point important, c’est que certes, j’ai quitté le salariat, je me suis lancé à mon compte, mais aujourd’hui je ne me verse pas encore de salaire !
J’ai trouvé mes premiers clients, mais j’ai aujourd’hui en particulier des charges qui sont assez élevées.
Ce qui peut sembler surprenant pour une activité en ligne, mais j’ai pas mal utilisé, dans le cadre d’un de mes accompagnements, la publicité sur les réseaux sociaux pour trouver des auditeurs, des lecteurs, faire grandir ma liste mail et ensuite pouvoir, pourquoi pas, pour une partie de ses lecteurs et de ses auditeurs là, devenir leur coach, puisque c’est mon activité aujourd’hui, j’y reviendrai.
Et donc ça représente un coût relativement élevé, au delà de ce qui était « annoncé » dans mes formations. En tous cas dans mon cas particulier, la publicité m’est revenue assez cher.
Et aujourd’hui donc voilà, ça plus, bien sûr, plein d’autres frais puisque malgré tout, c’est une vraie structure (je disais que j’ai monté une SASU, ce qui n’était pas forcément obligatoire et ce que je ne recommanderais pas forcément à tout le monde, en tous cas au début. Mais bon, je suis dans une situation un peu particulière, donc je suis parti là-dessus).
Il y a des charges comptables et compagnie, bon c’est tout à fait supportable, mais en tout cas aujourd’hui, ça ne me permet pas encore de me verser un salaire.
Donc c’est une étape qui sera importante, puisque du coup, je suis actuellement inscrit chez Pôle Emploi, donc après ma rupture conventionnelle (c’est un des avantages, tu le sais sûrement, de la rupture conventionnelle que de donner droit aux allocations chômage).
Alors pour le coup, je dois avouer que je suis au minimum minimorum de l’allocation, du fait de mes périodes de congé sabbatique et de congé création d’entreprise, puisque ça, c’est un point que je n’avais pas forcément « vu venir ».
Après, ça n’aurait absolument pas changé ma ma décision d’enchaîner ces différents congés !
Mais c’est vrai que Pôle emploi, pour déterminer son allocation, se base sur les salaires que tu as touchés pendant une période qui, normalement, est de 2 ans. Là avec le Covid, ça a rallongé un petit peu avec les périodes de confinement, qui avaient été neutralisées.
Mais en tout cas, lorsque tu prends un congé sabbatique, un congé création d’entreprise et que dans les 24 derniers mois tu as peu ou pas de salaire, dans l’absolu tu pourrais même être non indemnisé ou en tout cas tu peux te retrouver, comme c’est mon cas, rapidement au minimum des allocations.
Donc bon, voilà, c’est un point à prendre en compte. Toujours est-il qu’aujourd’hui, je suis toujours inscris chez Pôle Emploi en attendant de pouvoir me verser un salaire au titre de mon activité.
24’28 : vive les revenus passifs
Alors je complète cette allocation, et ça c’est un point que j’avais bien avancé lors de mon congé sabbatique, c’est de revoir complètement, en profondeur, la répartition de mon épargne. Donc ça, je l’avais commencé, j’en avais un petit peu parlé, j’ai continué à le faire.
C’est à dire que l’objectif, c’était à la fois de diversifier (parce que finalement, je me suis rendu compte que pour moi, la répartition n’était pas bonne et c’était trop risqué) et puis surtout, et ça c’était un grand changement, c’est de chercher à récupérer rapidement des revenus passifs de cette épargne, qui me permettent aujourd’hui de compléter l’allocation Pôle emploi sans trop consommer le capital.
Puisque ça, c’est aussi une donnée d’entrée : mon objectif, c’était d’utiliser les revenus de l’épargne, mais pas le capital en tant que tel.
Parce que si on commence à consommer de façon trop importante le capital, évidemment, ça ne peut marcher qu’un certain temps et donc on est obligé de faire des calculs en se disant, voilà, « combien de temps il me reste avec le capital que j’ai en main ».
Et ce n’était pas mon objectif. Puisque je voulais, dans la mesure du possible, le conserver et pouvoir le transmettre plus tard, sans doute. Même si ce n’est pas encore aujourd’hui mon objectif numéro un.
Donc ça, voilà, c’est quelque chose qui est intéressant, enfin moi j’ai découvert pas mal de choses et j’ai passé beaucoup plus de temps sur la répartition de l’épargne et les façons d’améliorer le rendement.
Et aujourd’hui, c’est quelque chose qui, de mon point de vue, est assez satisfaisant parce qu’encore une fois, entre l’allocation et ces revenus passifs, j’arrive peu ou prou à faire face aux dépenses que j’avais pas mal réduites et que j’ai continué à essayer de réduire au maximum.
26’06 : l’hiver à l’heure espagnole
Et puis, dernier point, en termes de style de vie, on va dire, je l’ai évoqué déjà, j’ai eu l’occasion de faire deux expériences de plusieurs mois en Espagne.
Et ça, c’était un objectif puisque je souhaitais m’y installer à terme.
On voulait s’installer à Barcelone avec mon épouse et au départ, l’objectif c’était de se dire : « voilà, on lance l’activité, on a les premiers clients, on assure les revenus et après hop, on part d’un seul coup et on va s’installer en Espagne ».
Et puis finalement, je suis un peu revenu là dessus, d’abord pour une raison très terre-à-terre et pragmatique, c’est que, comme je te le disais, l’activité et les revenus mettent beaucoup plus de temps à décoller que ce que j’avais imaginé.
Et puis on s’est dit aussi que c’était quand même malgré tout intéressant de faire un premier galop d’essai, finalement de se tester dans un environnement étranger, qui n’est pas très loin de la France et donc ça permet de revenir voir la famille et les amis lorsqu’on en a envie, mais malgré tout, c’était une aventure et on s’est dit que ça valait le coup de le préparer un petit peu et de se tester.
Donc c’est réussi et satisfaisant, que ce soit à Barcelone qui nous a beaucoup plu, Valence aussi qu’on a découvert, qu’on ne connaissait pas et qui nous a bien plu. Voilà.
Et Valence a l’immense avantage, c’est quand même beaucoup moins cher que Barcelone ! Parce que Barcelone, quand on a regardé, si c’est pour acheter un bien, c’est quand même pas évident ! Valence est beaucoup plus accessible.
Alors effectivement, c’est un point important à mentionner, j’y reviendrai un petit peu plus tard, mais je parle d’acheter un bien même si clairement, personnellement, je ne suis pas forcément désireux de m’installer « définitivement », en tout cas de devenir propriétaire dans l’idée d’y rester 5, 10, 15, 20 ans, que ce soit à l’Espagne ou ailleurs.
J’aime la liberté géographique que me permet l’activité que j’ai choisie aujourd’hui, donc je me verrais assez bien pouvoir changer quand j’ai envie, tous les 2 ou 3 ans, pourquoi pas ?
Mais il y a un point qui est important, c’est que, en tout cas en début d’activité, il est très compliqué de louer un bien avec une location classique, parce que les revenus évidemment ne sont pas forcément suffisamment rassurants pour un propriétaire.
Et donc là, on est parti dans des formules de type Airbnb, donc ça ne posait pas de soucis. Par contre, pour se loger sur la durée, évidemment, là ça représente des coûts qui sont prohibitifs.
Et une location classique, c’est difficile lorsqu’on est entrepreneur débutant, donc c’est plus simple finalement, pour le coup, de consommer une partie du capital. Ou en tout cas de vendre un bien immobilier qu’on a en France pour acheter en Espagne et être propriétaire là-bas. Voilà, donc ce serait notre objectif.
28’42 : mes objectifs sur les prochains mois
Voilà donc, dans les grandes lignes, où j’en suis sur ce changement de vie !
Donc on peut peut-être parler maintenant, rapidement, de mes objectifs sur les prochains mois.
28’49 : proposer de nouveaux services
Alors évidemment, l’objectif numéro un, tu t’en doutes compte tenu de ce que j’ai évoqué précédemment, c’est de développer mon activité, continuer à la développer. Plus de clients pour pouvoir me verser un salaire et sortir du dispositif Pôle Emploi !
Et ça, ça passera probablement par continuer à développer, faire des offres différentes sur ce blog 11 Mois pour Changer de Vie.
Alors je l’ai déjà fait récemment, puisque j’ai donc commencé à proposer, dans un premier temps, un accompagnement très complet pour les cadres qui souhaitent changer de vie.
Et là, après avoir échangé avec un certain nombre de personnes qui étaient intéressées, mais qui pour différentes raisons, ne souhaitaient pas partir sur un accompagnement aussi complet, j’ai proposé plus récemment du coaching à la séance.
Donc aujourd’hui, ce sont les deux services que je propose sur le blog.
Et je pense que je vais essayer de travailler dans les prochains mois sur, pourquoi pas, un aspect plutôt « formation en ligne ».
Donc sans accompagnement, avec un support plutôt vidéo, mais donc créer une ou plusieurs petites formations sur des points très précis qui permettront d’avoir des produits qui sont peut-être plus des produits d’appel, moins chers sûrement. En tout cas que mon accompagnement complet.
Voilà, il faut continuer à travailler là dessus, continuer à travailler sur le côté « marketing ».
Donc ça, ce sont des choses sur lesquelles je continue à me former.
30’06 : lancer un nouveau projet passion
Mais ça, c’est sur le blog actuel. Après, j’ai en projet de lancer un nouveau blog autour du karaoké.
Alors j’avais lancé un second blog qui s’appelle Leaders en Série, autour du management, mais que j’avais mis en standby. Et qui existe toujours, aujourd’hui.
Mais je pense que je ne vais pas revenir dessus pour différentes raisons. Et en termes de potentiel économique, ça me semble compliqué.
J’y vois quand même un peu plus clair maintenant sur les facteurs clés de réussite d’un blog, et je pense que bon, clairement, ils ne sont pas réunis pour ce blog là !
Par contre, voilà, j’ai en tête un projet depuis un bon moment. Comme je le disais, le karaoké étant une passion, dès le départ j’avais identifié ce domaine là comme un sujet potentiel pour blogguer, pour proposer des choses.
Et là j’ai eu différentes idées récemment et j’ai envie vraiment de de creuser, de donner des conseils dans ce domaine là.
Donc voilà, tu en sauras plus prochainement. J’en parlerais probablement en tout cas à travers ma newsletter pour les abonnés, et probablement que j’en parlerais également via un article sur le blog lorsque ce projet sera un petit peu plus avancé.
31’07 : cap au Sud !
Et puis, dernier point, je reste sur l’objectif géographique d’aller m’installer, on va dire dans le Sud d’ici la fin de l’année prochaine, fin 2024. Alors probablement en Espagne. Maintenant, on ne s’interdit pas d’élargir un peu le jeu.
C’est vrai qu’on avait Barcelone en ligne de mire, on y a passé 7 mois et on s’y est beaucoup plu ! Donc si ça peut être Barcelone, ce sera génial. Si c’est l’Espagne de manière plus large, Valence pourquoi pas, ce sera très bien aussi.
Maintenant, voilà, pourquoi pas le Sud de la France, dont je suis quelque part originaire ? Pas vraiment originaire mais en tout cas, où j’ai passé une grande partie de mon enfance et où ma famille est toujours installée.
Parce que finalement, l’objectif numéro un, c’était de bouger et d’aller au soleil. L’Espagne apporte un côté « exotisme » qui ne nous déplaît pas, mais je pense qu’on pourrait aussi être très heureux dans le Sud de la France.
Donc ça, l’objectif, c’est d’ici un an, un an et demi de déménager, d’aller nous installer quelque part un peu plus au sud.
32’01 : 5 leçons que je retire de mon expérience
Alors maintenant, voilà, je vais terminer ce podcast sur quelques leçons que je retire de ces dernières années, essentiellement des trois années qui me séparent de l’épisode précédent.
Leçons qui peuvent intéresser si tu es dans une démarche équivalente, ou que tu te poses en tout cas des questions en termes de réorientation professionnelle.
32’20 : leçon n°1 – yes we can !
Alors la première leçon que je retiens et que je vais partager avec toi, c’est que clairement, je confirme qu’il est possible de changer de vie pour faire tout autre chose.
Et ça, je le dis à travers mon expérience personnelle, c’était déjà ma conclusion de l’épisode précédent : oui, c’est possible de changer du tout au tout.
Mais je le dis d’autant plus que depuis trois ans, j’ai quand même croisé énormément de personnes, dont de nombreux cadres, qui se sont engagées dans une démarche équivalente.
Et j’ai été surpris… finalement pas tant que ça, mais en tout cas, voilà, de voir la diversité des profils, la diversité des activités professionnelles vers lesquelles ces personnes, ces cadres en particulier ont choisi de se tourner !
Et vraiment, ça montre qu’on se met souvent des barrières, mais en réalité, il y a très peu de choses qui sont impossibles.
Il y a des gens qui sont motivés au point de reprendre de longues études, alors ce n’est clairement pas le cas le plus fréquent. Ce n’est pas forcément ce que je recommanderais non plus, mais lorsqu’on est absolument déterminé, qu’on sait que c’est ça qu’on veut faire, pourquoi pas ?
Mais en tout cas, je considère qu’il y a vraiment peu de projets vraiment fous et pour lesquels il faudrait déconseiller aux personnes de se lancer dedans.
L’expérience des uns, des autres, me montre que lorsqu’on a la motivation, qu’on s’y prend bien, qu’on s’organise à l’avance, vraiment…
Et quand je vois les satisfactions que moi, que les différentes personnes qui se sont engagées dans ces voies là en retirent, c’est quelque chose qui est complètement possible et qu’il faut faire vraiment lorsqu’on a envie, lorsqu’on sent qu’on est plus à sa place, je pense qu’il faut vraiment pas hésiter !
33’57 : leçon n°2 – ton projet est unique
En revanche, la deuxième leçon que je voudrais partager avec toi, c’est que la réussite, elle, n’est pas toujours aussi évidente que ce qu’on pense ! Ou en tout cas que ce que de trop nombreux vendeurs de formations affirment.
Alors je dirai, quelque part, la leçon que je peux tirer, moi, des différentes formations que j’ai suivies, c’est que je constate quand même qu’il y a souvent une tendance à vouloir uniformiser, généraliser, partir d’une expérience personnelle qui a bien marché et vouloir faire un copier-coller sur les différentes personnes qui s’engagent dans la formation.
Et malheureusement, ça ne marche pas toujours comme ça. Parce que je pense qu’il y a vraiment des particularités dans chaque business, même entre des business en ligne.
Évidemment, là, dans les formations que je suis, je suis avec d’autres personnes qui cherchent à développer une activité en ligne, via Internet.
Eh bien même dans ce cas là, il n’y a pas 100% de réussite évidemment sur ces formations, ça je dirais, c’est normal, ça tient pas mal de paramètres… mais je constate qu’un peu trop souvent, on a tendance à vouloir appliquer un modèle unique aux différentes personnes.
Donc voilà d’abord ma recommandation, confirmée par rapport à ce que je disais il y a déjà 3 ans, c’est qu’il faut vraiment faire l’effort d’aller vers un accompagnement plus qu’une formation simplement en ligne.
Et un accompagnement avec un côté individuel dans la mesure du possible, pour pouvoir vraiment discuter de son cas particulier avec le formateur, avec le coach.
Après ça peut être un accompagnement collectif si on a vraiment la possibilité de prendre la parole, qu’on est en petit groupe et que ça permet finalement d’avoir quelque part le même type de conseils personnalisés.
Mais voilà, il faut avoir conscience que beaucoup de personnes partent avec un modèle qui est parfois un peu trop général. Et il faut avoir cette possibilité de réajuster le tir. Il faut en tout cas avoir conscience aussi que le succès n’est pas forcément garanti et qu’il peut être plus long à venir que prévu.
Donc voilà, c’est quelque chose de longue haleine. Après, ça dépend complètement de l’activité que tu choisiras. Moi c’est vrai qu’il y a le côté (un peu comme pour les artistes quelque part) où il faut développer son auditoire, ses fans, et cetera. Bon, il y a d’autres activités où on n’a pas ce côté là et où ça peut probablement aller beaucoup plus vite.
36’14 : leçon n°3 – un privilège, vraiment ?
La troisième leçon que je retire, c’est que je me sens toujours vraiment, clairement, privilégié d’avoir pu adopter ce style de vie.
C’est à dire d’avoir un rythme de travail, comme je le disais, qui est qui est tout à fait sympathique. D’avoir une liberté géographique qui, pour moi, est vraiment importante et qui me permet donc d’aller passer des hivers en Espagne, ou ailleurs si j’ai envie.
Et en même temps, donc tout en me sentant privilégié, je suis persuadée qu’en réalité, ce style de vie, il est accessible à bien plus de monde qu’on ne le croit !
Je vois beaucoup de personnes qui me disent : « ah bah ouais, d’accord, mais alors ta situation familiale ceci, tes moyens financiers cela… ».
Alors clairement, chacun a ses contraintes, chacun a ses moyens. Simplement, on a souvent tendance à considérer que c’est inaccessible pour nous avant d’avoir réellement creusé la question. D’un point de vue financier, bien sûr, mais même dans d’autres registres !
Encore une fois, il y a vraiment assez peu de choses qui sont vraiment complètement impossibles. C’est mon point de vue. Mais alors bien sûr, l’objectif à travers ce partage que je suis en train de te faire, ce n’est pas tellement que tu connaisses ma vie sur le bout des doigts parce que ça n’a pas vraiment d’importance pour toi.
Non, c’est plutôt, à travers ce témoignage, de te convaincre qu’il y a vraiment très peu de choses qui sont impossibles et que ce que moi j’ai fait, à ta façon, avec tes moyens, en fonction de tes objectifs, tu peux le faire à ton échelle ! Ca j’en suis absolument persuadé.
Et donc ce serait dommage, en tout cas, de s’arrêter à des idées reçues et de ne pas creuser sérieusement un sujet comme celui là. Parce que je pense vraiment, encore une fois, que c’est un style de vie qui offre énormément d’avantages et que si c’est quelque chose qui te tente, ce serait dommage de de ne pas mener l’exercice jusqu’au bout.
38’03 : leçon n°4 – zéro regret
Alors du coup, et c’est le quatrième point et le dernier, la dernière leçon que je retire, c’est que si je devais faire un bilan aujourd’hui, je n’ai, mais alors vraiment, aucun regret de m’être embarqué dans cette aventure !
Parce que j’ai aujourd’hui, bien sûr, un challenge encore et toujours, qui est de développer cette activité en ligne.
Mais j’ai encore de nombreuses idées à tester pour développer mon activité actuelle sur ce blog, sur 11 Mois pour Changer de Vie ou bien, comme je te l’ai dit, pour me lancer dans un tout autre projet. En parallèle. Je ne prévois pas d’arrêter 11 Mois pour Changer de Vie, je le ferai en parallèle !
Et puis quelque part, même s’il fallait retourner vers le salariat (et je te disais au début que ce n’était pas mon intention), s’il fallait le faire, je pense que je le ferais sans grande difficulté et en étant surtout heureux d’avoir pu davantage profiter de la vie pendant quelques années, pendant de belles années.
C’est à dire des années où finalement j’ai pu en profiter parce que j’avais une santé qui me permettait de faire tout un ensemble d’activités que j’avais envie de faire.
Et là, je fais le parallèle avec la retraite : quelque part, tout en gardant une activité à mi temps, j’ai vécu une « mini-retraite », mais pendant de belles années et ça je pense que voilà, c’est quelque chose que je ne regretterai jamais, même si je devais reprendre le salariat.
Et pourquoi pas à ce moment là travailler plus longtemps. Mais je pense que je serais heureux d’avoir échangé quelques années de travail durant ma quarantaine contre des années de repos à la soixantaine. Voilà, ça en tous cas, c’est mon analyse.
39’34 : leçon n°5 – anticipe ton projet
Et par contre peut-être dernier point par rapport à ce petit bilan, non pas de regrets, mais avec du recul, c’est peut-être le petit bémol que je mettrais : peut-être que j’aurais attendu un an ou deux ans de plus pour me lancer dans mon congé sabbatique et mon projet, parce que j’aurais pu économiser davantage encore.
Et j’ai parlé de l’importance d’avoir de l’épargne de côté, de pouvoir quelque part avoir des revenus passifs, enfin des revenus tout court, mais tant qu’à faire, passifs.
Et puis une autre raison aussi, qui est liée, mais pas que, c’est que finalement j’en aurais profité sûrement pour mettre en place différentes choses tant que j’étais encore en CDI.
Parce que j’évoquais tout à l’heure l’aspect location immobilière, mais on ne se rend pas toujours compte que finalement, le CDI aujourd’hui en France, c’est encore la clé indispensable pour tout un ensemble de choses.
Et c’est vrai que avec un CDI, j’aurais pu, pourquoi pas, déménager par exemple dans le Sud en prenant un emploi pendant quelques années, dans un cadre de vie qui me convenait davantage. Et puis peut-être quitter cet emploi au bout de quelques années, mais en ayant pu entre temps prendre un logement en location à un endroit qui me plaisait.
J’aurais pu également, pour compléter mon épargne, réorienter mon épargne, investir. J’aurais pu faire surtout des emprunts immobiliers ou autres qui là aussi, forcément, sont très compliqués à mettre en place lorsque tu es indépendant et que tu ne te verses pas encore de salaire, tu imagines que c’est pas évident de convaincre ton banquier !
Et c’est vrai qu’aujourd’hui, de ce point de vue là, il y a des marges de manœuvre qui ne me sont pas disponibles. En revenant quelques années en arrière…
Mais encore eût-il fallu savoir vers quoi j’allais m’orienter ! Et ce n’était vraiment, encore une fois, clairement pas le cas lorsque j’ai pris la décision de prendre mon congé sabbatique. Donc là, je suis en train de refaire l’histoire.
Mais en tout cas, le conseil que je peux te donner à toi, si tu envisages de partir, de quitter ton emploi, de partir peut-être sur un congé sabbatique ou équivalent, ou en tout cas de te réorienter, c’est peut-être de vraiment, encore plus que moi, bien travailler ce point là en amont.
Bien travailler l’aspect financier et t’assurer que… ce serait peut-être dommage de partir un an ou deux ans avant d’avoir les reins assez solides pour avoir ton autonomie financière, pour mette en place un contrat de location, un emprunt, et cetera. Si ce sont des éléments que, par la suite, tu pourrais regretter de ne pas pouvoir mettre en place.
42’03 : le mot de la fin
Voilà, je pense que j’ai terminé ce bilan qui est déjà suffisamment long, mais bon, il y avait trois ans à rattraper quelque part !
J’espère que cet épisode bonus, qui n’était pas prévu au point de départ, t’aura intéressé. Et surtout qu’il te sera utile comme d’habitude.
N’hésite pas à laisser un commentaire (plutôt sur le blog pour le coup, sous l’article correspondant sur le blog) si tu veux me poser des questions par rapport à ce que j’ai pu raconter dans cet épisode.
Et puis si tu as apprécié cet épisode, ce serait super sympa si tu pouvais lui donner une bonne note dans Apple Podcasts. Et pourquoi pas laisser un avis, parce que c’est vraiment quelque chose qui peut faire une différence, aide à faire connaître le podcast, à le mettre en avant auprès d’autres auditeurs potentiels.
C’est quelque chose qui pourrait vraiment m’être très utile pour développer l’activité. Donc si tu as l’opportunité de le faire, si tu peux prendre quelques minutes pour donner cette note et ce commentaire, ce sera vraiment très apprécié et je t’en remercie par avance ! 🙏
Voilà, écoute, je te donne rendez vous, pourquoi pas, pour un autre bilan équivalent d’ici quelques années, lorsque mon activité se sera développée, si ça t’intéresse ! Et je verrai bien en fonction des retours que j’ai sur cet épisode.
Mais je n’exclus pas de refaire le point comme ça, de temps en temps. Et puis de toutes façons, je te donne rendez-vous toujours sur le blog et sur le podcast pour d’autres épisodes un peu plus conventionnels.
D’autres interviews, j’en ai fait quelques unes entre temps et je pense que je continuerai à en faire quelques unes dans les prochains mois. Donc je te donne rendez-vous dans les prochains temps sur le blog, sur le podcast.
D’ici là, je te souhaite une excellente fin de journée et je te souhaite beaucoup de succès dans ta vie professionnelle. Et pourquoi pas ta réorientation professionnelle si c’est le projet que tu souhaites poursuivre. A bientôt !