Envie de Changer de Vie (sans démission précipitée) ? 7 Atouts d’une Année Sabbatique préalable !

Fresque murale clamant "Take a break", un bon conseil quand on a envie de changer de vie
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Tu te frottes les yeux et te pinces les fesses pour t’assurer que tu as bien lu ? Pourquoi diable te vanter les atouts d’une année sabbatique alors que tu as noblement envie de changer de vie ??? Et que c’est pour ça que tu es venu sur sur ce blog, que tu croyais sérieux jusqu’ici !

C’est vrai, quoi : tu aspires à plus d’autonomie, plus de sens dans ton travail, un vrai sentiment d’utilité… et voilà que je te parle de partir siroter des cocktails en feuilletant un bon livre sur une plage à l’autre bout du Monde ?

Pas si vite ! Si une année sabbatique sert fréquemment à partir en voyage, ce n’est pas la seule utilisation qu’on peut en faire. En fait, c’est un véritable couteau suisse qui saura fournir une réponse à la plupart des situations.

Dans cet article, je vais t’expliquer en quoi elle peut être ta meilleure alliée à l’heure d’envisager de profonds bouleversements dans ta vie. Que tu n’as sûrement pas envie d’engager à la légère, n’est-ce pas ?

Tu vas sûrement découvrir plusieurs bénéfices insoupçonnés d’une année sabbatique pour te mettre le pied à l’étrier. Pour te tester en toute sécurité avant de franchir le cap.

Je te parle d’expérience, puisque j’ai commencé mon aventure par un congé sabbatique de 11 mois. Qui m’a permis d’affiner mon projet et de récemment prendre une grande décision. Celle de choisir une nouvelle vie, davantage alignée avec mes valeurs !

Alors, ce programme te tente ? Tu m’étonnes ! 😉 C’est avec plaisir que je vais faire les présentations.

Pourquoi avoir envie de changer de vie ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, laisse-moi te raconter l’histoire de quelqu’un qui avait envie de changement.

Un employé désabusé

Après quelques semaines de confinement, l’heure de la reprise sur son lieu de travail a sonné. Mais cette fois plus que les précédentes, Nicolas réalise qu’il n’a plus le feu sacré…

Est-ce lié aux relations tendues avec ses équipes ? Il faut reconnaître que les dernières directives corporate n’ont pas été faciles à faire passer.

Au fond de lui, Nicolas partage les doutes de ses collaborateurs sur leur utilité. Mais ça bien sûr, il ne peut pas leur dire…

Bien sûr, il en a parlé à sa chef, Fanny. Mais celle-ci lui a fait gentiment comprendre qu’elle n’y pouvait pas grand’chose. Il a alors tenté de jouer sur la corde sensible de la gestion des priorités, en lui demandant de l’aider à faire un choix.

Mais en substance, Fanny lui a répondu que « tout était prioritaire ». Il va donc falloir rajouter cette dernière lubie dans un programme déjà surchargé… A vrai dire, rien de bien nouveau !

Serait-ce alors plutôt dû à ses dernières demandes de moyens, pour lesquelles il n’a toujours pas reçu de réponse claire ? En prenant son poste de manager, Nicolas était loin de penser qu’il lui faudrait faire valider la plupart de ses décisions.

Ou bien pour être honnête, sa lassitude ne viendrait-elle pas de son manque de perspectives ? Jusque-là, les promotions s’étaient enchaînées à un rythme très agréable pour lui. Assez pour en prendre l’habitude.

Et arrivé à mi-carrière, sans prévenir, alors même que sa chef n’a – ouvertement – rien à redire sur ses résultats, le voilà confronté à un grand silence quand il évoque sa prochaine mission…

En substance, Nicolas réalise qu’il s’est beaucoup investi dans son entreprise sans se poser trop de questions. Mais qu’aujourd’hui, tout cela lui semble assez futile… Il ressent un vrai besoin de changer d’air. Peut-être même une envie de changer de métier, tiens !

Il en a un peu honte, mais il lui arrive – de plus en plus souvent – de se demander s’il ne se trompe pas de chemin… s’il n’est pas en train de passer à côté de sa vie !

Prendre conscience que quelque chose cloche

Une clé arrive en face d'une serrure qui apparaît à la surface d'un œil : il faut ouvrir les yeux !
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L’histoire de Nicolas évoque-t-elle quelque chose en toi ? C’est malheureusement une histoire assez banale

Nombreux sont les cadres, venue la quarantaine, à se questionner sur leur utilité et le sens de leur travail. Quand ce n’est pas de leur vie au sens large, pour peu qu’ils vivent également des frustrations dans la sphère perso de leur famille…

Ils ressentent alors un besoin de changement. Et à ce stade, il y a deux solutions.

Faire l’autruche et continuer comme si de rien n’était

Cette première réponse cas ne mène pas forcément au burn-out. Mais il est peu probable de retrouver par miracle un surcroît de motivation. De considérer à nouveau son emploi comme le métier rêvé.

Pourtant, la plupart des cadres concernés essaient de « faire avec ». Après tout, le boulot paye plutôt bien. Il faut bien une source d’argent pour rembourser l’emprunt pris sur la maison.

Et puis, un changement de métier, il faut reconnaître que ça peut faire peur… Surtout quand c’est la crise en France, qu’on évoque déjà à mots voilés un prochain confinement.

Pris au piège de leur cage dorée, ils en sont réduits à espérer un hypothétique retournement de situation (changement de stratégie d’entreprise ? départ de leur chef ?).

Ils décident d’ignorer leur envie de changer et refusent surtout de donner une chance à leurs rêves, comme le prône pourtant David Laroche dans cette vidéo inspirante :

Ouvrir les yeux tant qu’il en est encore temps et dire « stop »

Certains vont passer à l’action avec cette 2ème option. Parce qu’ils n’accepteront pas de transiger plus longtemps avec leurs valeurs comme avec leur envie de changer de travail.

Alors ils déposeront leur démission « sur un coup de tête ». Ou négocieront une rupture conventionnelle dans le meilleur des cas.

C’est une stratégie courageuse. Mais dont le succès n’est malheureusement pas garanti, car ils auront rarement pris le temps de bien cerner leurs attentes. Or, l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs.

Notre ami Nicolas, comme beaucoup, ressent un ras-le-bol et une frustration, mais ne sait pas vraiment au fond que faire de sa vie… Et c’est une question à laquelle il vaut mieux répondre avant de prendre une décision drastique !

Si son envie de changement de vie est légitime, personne ne peut lui garantir qu’il trouvera le bonheur au détour d’un chemin emprunté précipitamment…

Entre Charybde et Scylla, ton cœur balance ? Non, car tu me vois venir ! 😉 En réalité, une 3ème voie, encore assez peu développée, est possible : prendre une année sabbatique.

Nous allons voir ensemble qu’elle offre la plupart des avantages d’un départ abrupt, sans en présenter les inconvénients !

Les atouts d’une année sabbatique

Bien sûr, l’année sabbatique, tu en as déjà entendu parler. Tu en as même probablement déjà rêvé, comme 90% des Français. Peut-être en recevant les dernières photos du bout du monde de ton collègue, qui fait partie des 10% de nos compatriotes à avoir transformé l’essai ?

Car effectivement, elle est souvent l’occasion de prendre le large pour un long voyage. Mais c’est loin d’être la seule utilisation possible !

Une année sabbatique, c’est avant tout une année (ou un peu moins) pendant laquelle ton activité professionnelle habituelle est mise entre parenthèses. Voire tes études, mais on parle alors plutôt d’année de césure.

Tu es alors totalement libre de l’utilisation du temps considérable que tu te libères. Ce qui ouvre la porte à de nombreux scénarios et autant d’avantages rêvés, même en restant sagement chez toi ! 🙂

1. S’offrir du temps pour réfléchir

Quand as-tu réussi à te poser pour la dernière fois pour réfléchir sérieusement à ce qui compte pour toi ? Dans mon cas, j’ai réalisé avec un certain embarras que ça se limitait à mes vacances. Loin de chez moi, sinon j’étais rattrapé par toutes les taches domestiques en retard !

C’est lors de deux séjours à l’étranger que j’ai fini par admettre que je n’avais pas complètement choisi ma vie jusqu’ici. Et que je n’avais défini aucun objectif personnel, aucune vision pour les années à venir…

Si tu poses un congé sabbatique, tu disposeras de 6 à 11 mois devant toi pour faire le point sur ta vie. Suffisant pour aller au fond des choses, mais pas excessif si tu envisages de faire quelques essais concrets (j’en parle plus bas).

2. Se recentrer sur soi

L’inconvénient des vacances, c’est que tu ne les passes pas forcément seul (cela dit, je ne te le souhaite pas !). Et qu’il n’est donc pas toujours possible d’y trouver le silence nécessaire à ton introspection.

Dans mon cas, je suis le papa de 2 (grands) enfants qui vivent avec leur maman. J’en ai la garde durant toutes mes vacances. C’est le moment où nous arrivons le plus à rattraper le temps perdu en famille.

Il est évident que j’essaie de passer du temps de qualité avec eux. Et que je n’ai donc pas l’intention de m’isoler pendant plusieurs journées à la recherche de mon bonheur !

Tu vas me dire que ça ne m’a pas empêché de réaliser pendant mes vacances qu’il fallait changer quelque chose. Certes, mais j’aurais été incapable d’évaluer la pertinence d’une reconversion professionnelle dans ce laps de temps.

Lorsque tu es en année sabbatique, tu peux être en « mode asynchrone » par rapport à tes proches. Tes enfants vont à l’école. Ton conjoint travaille peut-être. Tu as donc une occasion unique de te retrouver seul avec toi-même. De pouvoir vraiment te recentrer sur toi.

3. Se prouver que l’on peut changer

Une femme, fière de participer à un marathon, se prouve qu'elle peut changer
Photo by Capstone Events on Unsplash

Ecouter son besoin de changer de vie est une décision courageuse. Car quitter le confort de sa situation, repartir de zéro, peut légitimement faire peur.

C’est pourquoi il faut une bonne dose de conscience en soi et il n’est pas rare de se demander : « est-ce que j’en suis (encore) capable ? ».

Une année sabbatique est alors une occasion extraordinaire de se fixer des petits défis :

  • perdre du poids
  • reprendre le sport (sur la durée)
  • prendre de bonnes habitudes de sommeil
  • apprendre une nouvelle langue
  • suivre une formation pour jouer d’un instrument de musique
  • lire des livres « de non fiction » pour te former
  • apprendre la méditation
  • mettre en place une routine matinale

Les possibilités sont infinies. L’idée, c’est de choisir quelque chose qui te motive, mais qui représente un défi raisonnable. Par exemple parce que tu n’as pas réussi à t’y mettre depuis quelques années. Pas quelque chose qui te fait peur.

Au-delà de la nature de ces activités et du plaisir que tu y prendras, ce sont ce que j’appelle des « petits changements crédibilisants ». En les relevant au quotidien, tu vas booster ta confiance en soi. Et aborder ton projet de changement de vie avec bien plus de certitudes.

4. Prendre du recul sur son envie de changer de vie

Souvent, nous l’avons vu, c’est le temps qui fait défaut pour réfléchir sérieusement à ton avenir. Mais parfois, c’est simplement le fait d’être « la tête dans le guidon » sur cette question !

En réalisant différentes activités durant ton année sabbatique (en faisant un choix, pourquoi pas, dans certains des défis ci-dessus ? 😉 ), tu vas donner du grain à moudre à ton esprit. De l’oxygène bienvenu pour renouveler tes idées.

En t’éloignant temporairement de tes interrogations, tu as en fait de grandes chances d’y trouver une réponse sans t’en rendre compte. Tu prends du recul et passes le relais à ton subconscient !

Dis-moi, tu as remarqué comme la douche est un moment privilégié pour avoir de grandes idées ? Vois l’année sabbatique comme une longue douche relaxante et revigorante ! 😉

5. Se ressourcer

Ce n’est pas un hasard si j’ai cité de nombreuses activités de développement personnel parmi les petits défis que tu peux te fixer.

Une année sabbatique est une occasion rêvée de ré-équilibrer ta vie. De donner leur juste place à chacune de ses dimensions :

  • Physique
  • Émotionnelle
  • Mentale
  • Spirituelle

L’équilibre est une valeur importante pour moi, que ce soit entre ces dimensions ou les différents rôles que j’occupe dans mon monde (collaborateur, manager, collègue, père, époux, ami…).

Et j’avais un mal de chien à le maintenir dans ma vie précédente. Non, soyons honnête… Je n’y arrivais pas du tout ! Durant mes 11 mois de congé sabbatique, en m’éloignant de mon boulot, je me suis mis à revivre en étant à l’écoute de chacune de ces composantes.

Se ressourcer de la sorte est quelque chose de puissant qui t’aide à faire le plein d’énergie nouvelle avant d’aborder, comme moi, ton grand défi !

6. Oublier la pression des résultats de court-terme

Un homme d'affaires sous pression des résultats court-terme se tient la tête, transformée en horloge
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Indiscutablement, je suis un fervent partisan de la planification, des to-do lists et des objectifs SMART. J’ai également l’esprit de compétition, donc ces objectifs contribuaient à ma motivation.

Mais même ainsi, j’ai fini par être dégoûté de l’accumulation d’objectifs sur le court-terme au travail.

Car ils créent une pression permanente qui empêche de se concentrer sur d’autres objectifs tout aussi louables (voire plus), mais de moyen/long-terme. Sur la réflexion stratégique.

Par manque de temps, mais aussi par manque d’énergie : cette pression insidieuse du court-terme a tendance à s’inviter dans votre subconscient. Et il peut alors être très compliqué de segmenter ses vies et de laisser ses ennuis professionnels au bureau en partant le soir !

C’est bien simple : il n’y a que pendant les congés d’été que j’arrivais à m’en affranchir vraiment, pour peu que je puisse partir 3 semaines ! Je ne sais pas l’expliquer, mais à partir de cette durée, mon cerveau arrivait à décrocher dès le premier jour de vacances. Magique !

C’est sans doute aussi pour ça que c’est durant ces vacances que j’ai réussi à réfléchir sereinement à ce que je voulais faire du reste de ma vie.

Si tu es comme moi, imagine le bien-être ressenti quand tu quittes ton bureau pour plusieurs mois ! Surtout quand tu sais qu’il est peu probable que tu retrouves exactement le même poste (et donc les mêmes objectifs) à ton retour sur place.

Ton esprit est instantanément libéré d’un poids probablement proportionnel à ton niveau de responsabilités. Et pleinement disponible pour réfléchir à ce qui compte pour toi.

Je suis intimement persuadé qu’il est impossible d’atteindre cette quiétude pour des réflexions du week-end.

7. Ne pas brûler ses vaisseaux

Lorsqu’on ouvre un jour les yeux sur sa situation, c’est souvent source d’un malaise, voire même d’un mal-être.

Difficile à supporter pour certains, qui ressentent un soudain besoin de changer d’air et envisagent alors rapidement la solution radicale d’une démission précipitée.

D’autres opteront pour le nouveau dispositif démission-reconversion et auront au moins, par la force des choses, le temps de la réflexion.

Dans les deux cas, c’est certes une démarche courageuse et intègre. Mais qui peut représenter une prise de risque non négligeable, en particulier quand tu es responsable d’une famille.

Un congé sabbatique te permet de réfléchir à ta frustration dans un cadre privilégié.

Car démissionner te procurera aussi les 6 bénéfices précédents. Mais seul le congé sabbatique te permettra de revenir en arrière, si tu souhaites finalement reprendre ton poste précédent (ou un poste équivalent) chez ton employeur.

Et cela peut être une option si tu as identifié des solutions pour corriger le tir :

  • peut-être que participer à un projet transversal suffirait à te redonner de la motivation
  • à moins qu’un changement de poste au sein de l’entreprise soit exactement ce qu’il te faut ?
  • ou encore que la perspective d’un temps partiel représente le meilleur compromis à tes yeux

Quand tu y verras plus clair sur ce que tu ne veux plus supporter / faire / être, et surtout sur ce vers quoi tu veux aller, tu peux tenter de trouver un terrain d’entente avec ton employeur.

Tu peux aussi simplement avoir expérimenté un autre projet professionnel pendant ton année sabbatique. Pour te rendre compte finalement que ton emploi précédent avait plein de bons côtés que tu ne voyais plus ! Et avoir au final envie de retourner à ton point de départ, l’esprit libéré.

En vérité, certains considèrent qu’il vaut mieux larguer les amarres pour être complètement focus sur ton nouveau projet. Je n’ai pour ma part jamais eu l’impression d’être moins motivé et investi pendant mon congé parce que je bénéficiais du « confort d’un plan B« …

Envie de changer de vie : que retenir ?

Si tu as récemment réalisé que ton environnement professionnel ne te convenait plus et que tu n’as pas envie de faire l’autruche plus longtemps, tu as probablement envie de changer de vie.

C’est le constat amer que font beaucoup de cadres… Et qui ouvre la porte sur plein de doutes, d’interrogations, de craintes. Je ne te comprends que trop bien, c’est le chemin que j’ai emprunté il y a peu.

Il est clairement épuisant de s’interroger de la sorte. Heureusement, dans cet article, je t’ai exposé 7 bénéfices d’une année sabbatique quand on est dans cette situation :

  • du temps pour réfléchir
  • les conditions idéales pour une introspection
  • une cure de confiance en toi
  • la plus longue douche que tu aies jamais prise 😉
  • l’occasion d’équilibrer ta vie
  • un esprit serein
  • une corde de rappel

Prendre un congé sabbatique est souvent moins compliqué qu’on ne le croit. J’ai réuni dans cette section du blog énormément d’informations pour mieux t’en rendre compte.

Et il peut vraiment te permettre de faire une différence en préparant ton changement de vie. Après tout, Louis Pasteur ne disait-il pas :

La chance ne sourit qu’aux esprits bien préparés

Dis-moi, avais-tu déjà envisagé de prendre une année sabbatique pour changer de vie ? Si oui, j’adorerais savoir lesquels de ces 7 atouts t’avaient déjà séduit ! En as-tu identifié d’autres ? Tu peux nous les indiquer dans les commentaires ci-dessous.

Si pour toi l’année sabbatique était forcément synonyme de long voyage et de farniente, cet article t’a-t-il fait changer d’avis ? N’hésite pas à également partager ton ressenti.

Cela dit, tu peux aussi contribuer à ma mission : aider les cadres désabusés à mi-carrière à ouvrir les yeux sur leur situation et identifier la meilleure solution afin d’améliorer leur qualité de vie.

Comment ? En partageant cet article sur tes réseaux sociaux pour qu’un maximum d’entre eux prennent connaissance des avantages de l’année sabbatique quand on a envie de changer de vie. Et disposent ainsi d’une option supplémentaire pour enfin vivre une vie pleine de sens ! 🙂

  • caroline dit :

    toujours un plaisir de te lire Alexandre,
    les avantages d’une année sabbatique sont indéniables : pour moi, l’avantage de la sécurité à l’issue de cette année de réflexion est celui qui permet de pouvoir se poser sereinement et favoriser la prise de recul sans avoir à se précipiter !
    bon, ce n’est pas celui que j’ai appliqué puisque j’ai brûlé mes vaisseaux, mais finalement, c’était une décision après le temps de la réflexion…

  • Alexandre Willocquet dit :

    @caroline, merci, c’est gentil ! 🙂
    Oui, je suis d’accord, cette sécurité favorise aussi la liberté d’esprit.
    Il y a forcément plusieurs chemins pour se rendre à Rome, je suis sûr que celui que tu as emprunté convient très bien ! 😉 L’essentiel étant effectivement selon moi d’avoir le temps de la réflexion.

  • Nicolas dit :

    Toutes les raisons et les effets bénéfiques que tu évoques sont bien vraies ! Il y a un avant et un après c’est obligé. On ne revient pas d’une telle expérience sans « dommages bénéfiques » pour notre vie ! Une grande claque se rendre compte qu’on était jusque là sur les rails d’une vie qui n’était pas la notre… A mon retour d’un voyage à sillonner les routes de l’Amérique du sud en sac à dos pendant 10 mois je ne voyais plus la vie, MA VIE comme avant. Le système français offre cette possibilité de ne pas avoir à prendre de trop gros risque (« brûler ses bateaux » comme tu l’écris)… On a pas le droit de ne pas tenter ou vivre ses rêves !! Merci pour ce nouvel article Alex, toujours un plaisir de te lire

  • Alexandre Willocquet dit :

    J’aime beaucoup cette notion de « dommages bénéfiques », @nico ! 🙂
    Oui, je suis bien d’accord : le congé sabbatique est une opportunité sous-estimée et qui permet d’oser vivre ses rêves, ce serait dommage de s’en priver quand on sent « l’appel du large » !

  • Agnès dit :

    Je trouve qu’en prenant du recul pour faire mûrir son projet, cela permet de voir le pour et le contre, mais aussi de s’organiser et parfois de faire de bel rencontre avec des personnes qui sont déjà passées par là.

  • Emmanuel Jublin dit :

    Très agréable à lire
    Et conseils de qualité pour préparer une transition pro

  • Alexandre Willocquet dit :

    Exactement @agnes, prendre du recul et se préparer, c’est la clé ! Et tu as tout à fait raison, c’est aussi l’occasion de rencontrer du monde, dont des gens qui peuvent nous inspirer.

    Merci @Emmanuel Jublin, ça fait plaisir 🙂

  • […] vous avez envie de changer de vie, une année sabbatique peut vous procurer un terrain de jeu idéal. Elle ouvre les portes à toutes […]

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